25 ans de règne de S.M. le Roi Mohammed VI: Entre continuité et vives espérances
25 ans dans l’épopée d’une dynastie millénaire, c’est bien peu, mais un quart de siècle dans l’histoire d’un pays, c’est l’âge de raison pour toute une génération.
Une génération qui a vu le royaume se transformer à vue d’œil, d’une économie émergente à un dragon avec qui il faudra désormais compter, un quart de siècle marqué par de nombreuses réformes sociales, économiques et politiques d’une rare pertinence. Ainsi, l’histoire du Maroc est-elle celle d’une résurrection, emblématique d’un royaume qui a toujours su dérouter les pronostics les plus pessimistes. Célébrer ce 25ᵉ anniversaire de règne, c’est ainsi reconnaître les réalisations impressionnantes du tenant du trône, et pas seulement dans le développement économique et social de la nation, mais aussi sur le plan des valeurs. Aujourd’hui, le royaume est reconnu comme la Mecque des valeurs d’ouverture et de tolérance, contribuant à la construction d’une société basée sur ces principes dans un monde marqué par les fractures les plus diverses.
Sur le plan économique et social, il y aurait tant à dire qu’il suffit de savoir que la vision de S.M. le Roi Mohammed VI, faisant du développement humain une priorité majeure, s’est concrétisée par des transformations audacieuses qui ont bonifié la vie de millions de Marocains. Les chiffres du Haut-Commissariat au Plan font foi : le taux de pauvreté est passé de 40 % en 2001 à 5,7 % en 2022.
Au quotidien, « métamorphosés » par des réformes audacieuses sur le plan des droits et de la justice sociale, les citoyens affichent une grande sérénité face à un bilan satisfaisant ayant permis de renforcer l’État de droit et la protection des droits de l’homme. Consacrant la transition démocratique et l’évolution politique du royaume, le Souverain a également lancé des réformes judiciaires censées garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire et assurer l’accès à une justice équitable pour tous les citoyens.
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Sans conteste, S.M. le Roi Mohammed VI est considéré comme le véritable chef d’orchestre de ce saut qualitatif sans précédent du royaume : mégaprojets, réforme budgétaire, avancées en matière de droits de l’homme, état social, diplomatie religieuse, soutien à la Palestine, aucun sujet ne lui échappe. Lever les équivoques, tenir les promesses, chiffrer les engagements, réagir à chaud comme lors de la pandémie de Covid-19, personne ne connaît mieux que lui le projet Maroc dans ses moindres détails. Le souverain a, pour cela, l’oreille des politiques et des élus, qu’ils soient de droite ou de gauche. Il représente cette autorité morale qui reste le seul recours pour réunir tout le monde autour de la même table, un dirigeant très pragmatique, qui cherche (et trouve) toujours les solutions qu’il faut. On lui reconnaît aussi une grande courtoisie et une capacité d’écoute hors norme. Ses talents de médiateur ont souvent permis de dénouer des crises de grande ampleur au niveau international et régional, même si sa discrétion légendaire n’a pas échappé aux observateurs.
Beaucoup louent sa fermeté, notamment quand il a fallu imposer des décisions courageuses, comme lorsque le président français, Emmanuel Macron, s’était mis en tête de manquer de respect aux us et coutumes du royaume. Cet art du compromis, le souverain le doit à un carnet d’adresses bien rempli par quarante années passées au service de l’État, dont l’essentiel à labourer les cieux pour visiter un à un les pays africains qui le lui rendent bien aujourd’hui…
Un dirigeant qui a coché toutes les étapes de l’excellence, poussé par un parcours formaté par un exercice du pouvoir, marqué par un goût prononcé du travail. Il est à souligner que le Maroc, peint en nouveau « dragon », même par des médias aussi peu indulgents avec le royaume comme le quotidien français Le Monde, est devenu tellement à la mode qu’il est désormais apprécié autant pour ses plages de sable fin, la douceur de la chaleur de Marrakech que pour son dynamisme économique. Grisés par les opportunités d’un pays équilibré, assaini, qui a réussi à préserver sa stabilité politique et la paix sociale, malgré un environnement régional hostile, les opérateurs étrangers se bousculent désormais pour saisir une chance historique d’avoir une petite place dans les zones industrielles qui poussent comme des champignons.
Derrière tout ce remue-ménage, une vision royale, celle qui consiste à mettre en place les outils censés développer la compétitivité, l’initiative, la sous-traitance, dans des secteurs aussi divers que la banque, l’immobilier, le textile, et le fameux grand projet du chef de l’État, à savoir les énergies renouvelables, une des projections les plus importantes de son règne. Le roi a toujours souhaité faire des énergies vertes – hydrogène décarboné, solaire, éolien, etc. – l’épine dorsale du secteur énergétique, en mettant à contribution tous les départements pour décrocher l’objectif hautement ambitieux qu’il désire pour son Royaume. À l’heure actuelle, même les « ennemis » du royaume s’accordent à dire que le Maroc est aujourd’hui une entreprise rentable. Au-delà de la ruée des investisseurs dans le pays, le pays enregistre des avancées majeures en matière de lutte contre les inégalités sociales, bien que le chef d’État semble bien conscient que le royaume est confronté à une montagne de défis dont il mesure bien l’ampleur.
D’un autre côté, le renforcement de la connexion avec l’Afrique puise certes dans les racines historiques du royaume avec les pays du sud, mais la profondeur de la vision africaine de S.M. le Roi Mohammed VI a été un facteur déterminant dans cette ouverture que le souverain a tenu à accompagner d’un développement durable au bénéfice des populations locales. Ces Africains, qui n’hésitent pas eux-mêmes à sortir en masse pour acclamer le passage du cortège royal au son de « Vive notre roi », ne font qu’exprimer au chef d’État une gratitude sans fard à une politique africaine marquée par les appels à l’unité, à la fraternité et à la solidarité dans les relations interafricaines. Depuis l’intronisation de S.M. le Roi Mohammed VI, pas moins de 1 000 accords et conventions ont été signés avec plus de 40 pays africains.
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Face à l’ascension irrésistible des conflits régionaux, à l’explosion des périls environnementaux, à une économie en berne, le monde qui s’annonce n’annonce rien de bon. Last but not least, le roi du Maroc jouit du soutien entier des Marocains d’ici et d’ailleurs, et dans le royaume de Mohammed VI, rien ne semble inquiéter même si rien n’est écrit. Tout porte à espérer qu’en ce pays qui vient, vibre fortement cette foi en des lendemains meilleurs comme un antidote efficace aux malentendus politiques, aux inconforts de cette époque et aux périls d’un monde sans boussole.