Quoi qu’il en coûte vs ceux qui s’en ‘’foutent’’ !
En lisant ici et là des discours imprévisibles et ineptes mais qui ont leurs adeptes, ceux d’un voisin qui nous colle ‘’au trognon’’ et qui ne s’occupe jamais de ses oignons mais de ceux des autres, et des discours un tant soit peu plus sensés de cet autre voisin qui a sorti lui du pognon sans compter, voisin dont nous sépare l’Espagne et quelques 14 km d’une belle mer Méditerranée qui abrite notre joyau portuaire TANGER MED, lequel (entre parenthèses), n’est pas pour plaire à ces deux voisins, j’ ai relevé un point commun à ces deux voisins… UN FAMEUX QUOI QU’IL EN COUTE !
Nos deux voisins ont pris tous les deux cet engagement mais à la seule et grande différence que pour celui qui ne s’occupe pas de ses oignons, ça ne sert pas le peuple mais cette cause, son cauchemar, pour raison de principe et dont il fait un pacte qui n’est que diversion et sensation vs inaction et dégradation, là où l’autre l’aura décidé pour protéger son peuple de l’impact des crises, en lui distribuant du pognon vs instabilité sociale et déflagration ! Donc nous avons deux voisins, par ailleurs très copains, bien plus par nécessité que par volonté, dans le quoi qu’il en coûte, l’un pour affirmer clairement qu’il ne lâchera pas le Sahara, NOTRE SAHARA, quel qu’en soit le prix, pour miner encore plus une situation qu’il ne cesse de complexifier sans jamais faire ‘’tilt’ mais sans cesse ‘’pschitt’’, et l’autre pour déminer une situation à hauts risques, ne lésinant aucunement sur les moyens pour calmer du plus jeune au doyen.
Lire aussi | A vos cas !
Pour tous les deux je dirai que le parcours est bien semé d’embûches, et leur quoi qu’il en coûte finira par coûter à chacun très très très cher, même si pour le premier c’est face à l’enfer qu’il est, son quel qu’en soit le prix signifiant insidieusement ‘’même la guerre s’il le faut’, pour le second c’est face à comment faire pour passer actuellement bien des réformes quoi qu’il lui en coûtera pour préserver sa tête si bien faite ! Là s’arrête le parallèle ‘’quoi qu’il en coûte’’, bien dangereux pour l’un, bien onéreux pour l’autre, et je continue quant à notre voisin qui s’occupe des oignons des autres et pas des siens, et peut-être qu’il a raison de lorgner nos oignons, il n’en a pas dans son pays, comme la banane, l’huile, le lait….et j’en passe.
Entrons dans le vif du sujet pour dire combien il y y’en a qui s’en ‘’foutent’’ de voir parader le voisin d’à côté devant ceux qui l’ont installé, dire combien on ‘’s’en fout’’ de ses absurdités que la sénilité exacerbe et pouvant, quand on est respectueux de ses vieux, excuser le verbe fort et assumé. Combien on ‘’s’en fout’’ de cette énième provocation, tout en demeurant vigilants, tant la fourberie et NIYA L’MAGHRIBIYA n’iront jamais de pair, tant ancestralité d’une nation et de ses traditions ne jalouseront jamais indécence, manigances et errance, tant la marocanité de notre Sahara ne nous coûte que d’opposer au quoi qu’il en coûte ceux qui s’en foutent du déni de chibanis en voie d’extinction, de chibanis embourbés dans un véritable problème existentiel , des ‘’qui s’en foutent’’ avec toute une histoire qui ancre une existence et lui donne du sens, qui fait une identité inattaquable , mais qui ne se ‘’foutront’’ jamais de répéter à l’envi, SAHRA MAGHRIBIYA, ou DIMA DIMA NIYA !
Lire aussi | Saïd Mouline : «Le Maroc peut passer du statut d’importateur d’énergie fossile à celui d’exportateur d’énergie verte»
Au voisin, pays de l’intox et de tous les paradoxes, qui juxtapose toutes les crises malgré gaz, pétrole et leurs devises, au voisin dans la pensée en silo et qui finira par tomber de très haut, on opposera toujours le pays de la tolérance et de toutes les espérances, de l’unité et de la fraternité, de la fierté et de la dignité. Et je terminerai par notre proverbe qui dit si bien : NIYA OU 9ELT NIYA MA KAYE TLA9AWCHE – La bonne foi et la fourberie ne feront jamais ami ami-. A bon entendeur salut !
A.Lif