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Gazoduc Maroc-Nigeria : une société britannique de conseil en environnement décroche un contrat d’assistance

RPS Group va participer au projet de gazoduc Nigeria-Maroc. Le groupe basé au Royaume-Uni a obtenu un contrat d’assistance au projet de gazoduc Nigeria-Maroc pour le compte de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et de la société publique nigériane du pétrole (NNPC).  Les détails.

Les études du gazoduc Maroc-Nigéria, un projet stratégique pour le développement et la souveraineté énergétique du continent africain, se poursuivent. L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) ont chargé le groupe britannique RPS de la réalisation d’un important volet des études relatives à l’environnement. En effet, en vertu du contrat d’assistance au projet de gazoduc Nigeria-Maroc qu’il vient de décrocher, RPS se chargera de la mesure des conditions météorologiques et océanographiques en mer le long du tracé proposé pour le gazoduc pendant un an. Le groupe mettra à contribution ses équipes de MetOcean qui apporteront leur soutien depuis le nouvel atelier MetOcean de RPS à Newbury, au Royaume-Uni. Pour rappel, le groupe RPS qui emploie plus 5000 personnes dans le monde, opère dans plusieurs segments comprenant l’énergie, le conseil (Royaume-Uni et Irlande), les services (Royaume-Uni et Pays-Bas, la Norvège, l’Amérique du Nord et l’Australie – Asie-Pacifique).

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Il propose une gamme de services, notamment la gestion de projets et de programmes, la conception et le développement, les services liés à l’eau, l’environnement, le conseil et la gestion, l’exploration et le développement, la planification et les approbations, la santé, la sécurité et les risques, les océans et les côtes, les laboratoires, la formation et la communication, les services créatifs et numériques. Elle définit, conçoit et gère des projets. La société fournit des services à des secteurs, notamment l’immobilier, l’énergie, les transports, la défense et les services gouvernementaux, l’eau et les ressources.

Concernant le gazoduc Maroc-Nigéria de 5.000 km, la deuxième phase de l’étude d’ingénierie et de conception initiale (FEED) est achevée à plus de 70%, a déclaré récemment Mele Kyari, PDG du groupe Nigerian National Petroleum Company (NNPC). Cité par le journal The Vanguard, il a indiqué que les processus d’appel d’offres pour les études, l’évaluation de l’impact environnemental et social et le cadre politique d’acquisition de terres et de réinstallation « sont en bonne voie ». A noter que cet important projet implique, à ce stade 13 pays, et devra mobiliser un investissement estimé à 25 milliards de dollars.

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En juin dernier, quatre protocoles d’accord ont été signés à Abuja dans le cadre de ce projet. Ces protocoles d’accord tripartites ont été respectivement et successivement signés entre la NNPC et l’ONHYM d’une part, et la Société Nationale des Opérations Pétrolières de Côte d’Ivoire (PETROCI ), la Société nationale des pétroles du Libéria (NOCAL), la Société nationale des hydrocarbures du Bénin (SNH-Bénin) et la Société nationale des pétroles de la République de Guinée (SONAP), d’autre part.

 
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