Marocains du Monde

PORTRAIT. Zineb Bensaid, vice-présidente d’ISFIN et cheffe du département d’intelligence de marché

Les compétences marocaines de l’étranger constituent un vivier dans lequel le Maroc peut puiser pour le transfert du savoir-faire et d’expertise. Qu’il s’agisse d’éminents chercheurs et scientifiques ou de décideurs, elles forment une élite certaine. Zineb Bensaid, fait partie de celles-ci, sélectionnées dans le dossier de notre magazine Challenge «Compétences marocaines de l’étranger : le défi de la mobilisation», paru le 21 juillet dernier.

Après avoir obtenu une licence en économie et gestion à l’université de Lille, Zineb Bensaid a décroché un Master en économie et en management internationaux avec une spécialisation en intelligence économique, stratégie et compétitivité internationale. Lors de ce cursus, elle a obtenu au sein de l’ISCAE un diplôme en commerce international.

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C’est en Belgique qu’elle a pu construire son parcours professionnel. Elle y a intégré la société ISFIN spécialisée dans les marchés émergents, une holding composée d’ISFIN «network» comprenant un réseau de cabinet d’avocats et d’experts comptables indépendants dans plus de 75 pays, ainsi qu’ISFIN «advisory» qui accompagne des organismes publics, des banques, des fonds d’investissement et des cabinets professionnels dans leurs stratégies d’internationalisation, d’entrée sur de nouveaux marchés, d’accompagnement des entreprises, de financement… Toujours au sein de cette société, elle a pu développer le marché d’Asie du Sud Est (Malaisie, Indonésie…), d’Afrique et du Moyen-Orient lors de différentes missions.

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Actuellement, Zineb Bensaid est Vice-Présidente d’ISFIN et cheffe du département d’intelligence de marché. Selon cette dernière, «la mise au vert du Maroc et une économie inclusive et circulaire positionnent également le Royaume vers les standards européens et mondiaux. La pratique de l’intelligence économique dans les petites et moyennes entreprises dans l’enseignement et le développement d’une éducation digitale permettra également au Maroc d’évoluer vers des standards internationaux». Et de conclure : «je mets aussi en exergue la nomination de plusieurs femmes marocaines à la tête d’institutions clés, ce qui permet à la nouvelle génération de pouvoir se projeter».

 
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