Développement durable. La BAD félicite le Maroc pour sa stratégie et ses réalisations
Dans son rapport publié le 27 juillet dernier, la Banque Africaine de développement (BAD) a félicité le Royaume du Maroc pour sa stratégie et ses réalisations en matière de développement durable. Avec la priorité accordée par le Royaume au développement des énergies renouvelables, en particulier le solaire et l’éolien, le Maroc est mondialement reconnu comme étant l’un des pionniers en matière de transition énergétique et de développement d’une économie verte et inclusive.
Le rapport de la BAD sous le thème «Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique», s’inscrit dans les principaux défis du 21ème siècle et fournit une vue d’ensemble des économies nord-africaines. Pour l’ensemble de la région de l’Afrique du Nord, regroupant les six pays (Algérie, Egypte, Lybie, Maroc, Mauritanie et Tunisie), la BAD indique un taux de croissance de 4,6%, en 2023, et de 4,4%, en 2024, soit des taux légèrement supérieurs à ceux prévus pour l’ensemble du continent Africain qui sont de 4%, en 2023, et de 4,3%, en 2024.
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L’inflation devrait atteindre 14,2%, en 2023, pour baisser à 6,9%, en 2024. Le déficit budgétaire régional devrait se stabiliser autour de 3,5% du PIB régional, en 2023, et 3,2%, en 2024. Alors que le déficit régional de la balance courante devrait se contracter, pour atteindre 0,5% du PIB régional, en 2023, et 0,2%, en 2024. Plus spécifiquement pour le Maroc, la croissance devrait atteindre un taux de 3,3%, en 2023, fortement impactée par la sécheresse. L’inflation a été mieux maitrisée, avec un taux de 6,6%, en 2022, et une stabilisation prévue à 5,4%, en 2023. Le déficit budgétaire ayant atteint 5,9%, en 2021, a connu une baisse à 5,1%, en 2022, et devrait poursuivre cette tendance en 2023 et 2024.
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La réforme fiscale, entamée en 2023, a permis de consolider la croissance des recettes publiques ordinaires. Le rapport de la BAD souligne aussi l’importance de la généralisation de la protection sociale et des réformes du système d’éducation nationale et du système de santé, en tant qu’investissements stratégiques dans le développement du capital humain. Ces réformes devraient aussi favoriser l’intégration des activités informelles. Les allocations familiales devraient être étendues en 2023, et le nombre d’affiliés aux régimes de retraite devrait connaitre une hausse.
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Parmi ses recommandations, la BAD préconise un renforcement de la coordination des politiques monétaires et budgétaires, avec un meilleur ciblage des dépenses publiques. Le rapport rejoint les orientations officielles du Maroc, en matière de gestion des ressources hydriques et d’économie de l’eau, à travers notamment une meilleure adaptation des politiques agricoles. De même, la BAD partage avec le Royaume la priorité accordé à la réduction de la pauvreté et des inégalités, en favorisant l’investissement productif et créateur d’emploi, et in fine, une croissance inclusive et durable. Le rapport met aussi l’accent sur la nécessité de poursuivre les réformes de gestion budgétaire entamées depuis 2015, tout en développant la numérisation de l’administration fiscale, l’élargissement de l’assiette fiscale, la rationalisation des dépenses publiques et en renforçant qualitativement les systèmes de gouvernance aux niveaux national et territorial.