L’expertise marocaine à Ecomondo !
Le Maroc marque sa participation au salon international de l’économie verte Ecomondo, qui s’est déroulé récemment en Italie. Cette nouvelle édition a enregistré la présence de plusieurs entreprises qui témoignent de l’engagement du Royaume à l’échelle mondiale en faveur de l’environnement et de son ambition de réussir la transition verte.
La 26ème édition du Salon international de la valorisation des matières, de l’énergie et du développement durable, Ecomondo est revenue sur la scène en Italie. Cette nouvelle édition revêt une importance particulière en abordant un large éventail de sujets, intéressant notamment le développement durable, la transition verte, la gestion de l’eau, la bioénergie, la protection des sols, la gestion des déchets, l’agriculture durable et l’urbanisme. Selon les organisateurs, cet évènement d’envergure connaît la participation de plus de 1.500 marques exposantes (+10% par rapport à 2022 et 15% du total sont étrangères), 350 acheteurs provenant du monde entier et 30 délégations internationales. De nombreuses entreprises marocaines ont répondu favorablement à l’invitation d’Ecomondo. Parmi elles, LafargeHolcim, la Fédération des industries des matériaux de construction, l’Association marocaine de producteurs de béton prêt à l’emploi (AMBPE), la Fédération marocaine du conseil et de l’ingénierie et la Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics (FNBTP).
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La délégation marocaine comprend également l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), la Coalition pour la valorisation des déchets, la Fédération marocaine de plasturgie, l’Association professionnelle des briquetiers et la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Casablanca-Settat. La délégation marocaine comprend également l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), la Coalition pour la valorisation des déchets, la Fédération marocaine de plasturgie, l’Association professionnelle des briquetiers et la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Casablanca-Settat. La participation marocaine à Ecomondo est devenue une tradition au fil des différentes éditions, témoignant de l’engagement du Maroc à l’échelle mondiale en faveur de l’environnement et de son ambition de réussir la transition verte.
Rappelons que depuis 26 ans, Ecomondo, lieu de rencontre où se réunissent groupes industriels, parties prenantes, décideurs politiques, leaders d’opinion, organismes et institutions de recherche, accueille les entreprises leaders des services, solutions et technologies pour l’environnement à travers le monde.
MENA : le Maroc un champion du vert
Selon le dernier rapport de «Fostering Effective Energy Transition 2023» du Forum économique mondial, le Maroc se classe comme le leader en matière de transition énergétique dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Le Maroc, classé 56ème mondial sur 120 pays, devance en effet l’Arabie Saoudite (57ème), le Qatar (59ème), les Emirats arabes unis (63ème), la Jordanie (71ème), et l’Egypte (79ème). Le Royaume fait également mieux que des pays comme la Turquie (65ème) ou encore Singapour (70ème). Au Maghreb, en particulier, il devance largement l’Algérie et la Tunisie, qui occupent respectivement les 86ème et 89ème rangs mondiaux.
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Au niveau du continent africain, le Maroc occupe la 2ème place, derrière le Kenya (46ème mondial). La Namibie (58ème), Maurice (60ème) et la Côte d’Ivoire (75ème) ferment le top 5 continental. Au niveau du continent africain, le Maroc occupe la 2ème place, derrière le Kenya (46ème mondial). La Namibie (58ème), Maurice (60ème) et la Côte d’Ivoire (75ème) ferment le top 5 continental. Rappelons d’ailleurs que pour établir ce classement, les experts du WEF se sont basés sur trois indicateurs : l’équité dans l’accès aux sources d’énergie, la sécurité énergétique et la durabilité. «La sécurité énergétique est une préoccupation majeure pour les gouvernements et les acteurs économiques du monde entier, et une dimension dont les impacts se multiplient sur les chaînes d’approvisionnement, les pays et les systèmes internationaux», précise le rapport à propos du deuxième indicateur.