Gestion de l'eau

Eau : branle-bas de combat chez Nizar Baraka !

Quelques jours après le discours Royal à l’occasion de la Fête du Trône, N. Baraka n’a pas attendu pour entamer la mise en en œuvre des orientations stratégiques du Souverain.

En effet, dès le vendredi 2 août, le ministre de l’équipement et de l’eau, N. Baraka, a présidé une réunion urgente à la direction générale de l’ingénierie hydraulique, en vue de procéder à l’examen des actions urgentes à entamer, conformément aux orientations du Souverain.

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On ne joue ni avec le feu, ni avec l’eau ! Chaque seconde compte. Au cours de cette réunion, N. Baraka a exhorté les directeurs des agences des bassins hydrauliques en vue d’élaborer un plan d’action indiquant les priorités urgentes et les objectifs à réaliser, afin de disposer d’une visibilité stratégique et de pouvoir entamer sereinement la concrétisation effective et efficiente des projets qui seront retenus et programmés. Parmi ces projets, il s’agit notamment su parachèvement de la construction des grands barrages programmés et de l’accélération de leur opérationnalisation effective, sur la base des nouvelles priorités définies à la lumière de la situation actuelle évolutive des ressources hydriques, au niveau national. C’est aussi le cas des projets de transfert d’eau entre les bassins situés au nord vers le barrage Al Massira, et des projets portant sur l’interconnexion des barrages, en vue d’une gestion optimale, intégrée et fluide des ressources hydriques, au niveau des bassins. Quant au programme intégré pour la construction des stations de dessalement de l’eau de mer, son élaboration devra être faite en étroite collaboration avec l’ONEE et l’ensemble des parties concernées.

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Le traitement des eaux usées, dont le volume doit connaitre une hausse continue, figure aussi parmi les priorités et les actions urgentes à mener en concertation avec l’ensemble des départements concernés, notamment ceux de l’agriculture, de l’industrie, du tourisme et, bien sûr, le ministère de l’intérieur, chef de file en matière de « sécurité hydrique ». Par ailleurs, la réalisation des contrats de nappe phréatique ne peut plus attendre. L’état des lieux des ressources en eaux souterraines doit permettre de faire sortir ces eaux de leur « invisibilité » et de mieux outiller les décideurs en vue d’actualiser la stratégie nationale de l’eau, en tenant compte des impacts du changement climatique sur les ressources hydriques et de l’évolution des besoins domestiques et sectoriels. La question de la gouvernance de l’eau est aussi déterminante. Elle est perçue comme une urgence à décliner concrètement dans la réalité, à travers notamment le renforcement de la police de l’eau, avec des ressources humaines qualifiées et des ressources financières suffisantes et nécessaires. Le volet relatif à la formation et à la recherche scientifique a aussi été pris en compte en vue de développer dans les grandes écoles, notamment l’Ecole Hassania des travaux publics, de nouvelles filières dans les domaines des eaux non conventionnelles. En fait, une prise de conscience émerge pour faire de l’eau une question nationale, appelée à être traitée selon une nouvelle approche globale et intégrée, sans aucun tabou, avec, pour unique boussole, l’intérêt national et le droit à un accès équitable à l’eau, en tant que ressource vitale. C’est aussi faire du droit à l’eau le premier droit humain. Tout en consacrant le principe de responsabilité individuelle et collective. Car tout acte mettant les individus, les entreprises ou établissements, les collectivités publiques (…) en rapport avec l’eau, doit être perçu comme un acte hautement responsable, moralement, politiquement et juridiquement.

 
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