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Lionceaux de l’Atlas: une médaille pour se consoler et mieux entrevoir l’avenir

Pas de place pour le découragement. La sélection marocaine devra trouver les ressources pour aller chercher la médaille de bronze, quand elle affrontera l’Egypte dans la petite finale du tournoi olympique de football, jeudi au Stade de la Beaujoire à Nantes (16H00, GMT+1).

Le rêve était tellement au bout des doigts que la déception fut aussi grande après la défaite (1-2) en demi-finale contre l’Espagne, lundi dernier à Marseille. Les camarades du capitaine Achraf Hakimi ont tout donné, tout essayé pour entrer dans l’Histoire et rendre fière toute une Nation. En vain.

Même en dominant et en jouant mieux que la Roja, anormalement agressive et crispée, les Marocains vont buter sur la dernière marche, encore une fois. Comme au Qatar, à la finale de la CAN féminine (2022), à la finale de la CAN des garçons U17 (2023). Contre-exemple, les Olympiques ont remporté, l’année dernière, la CAN des U23. Mais, ce n’est que l’exception qui confirme la règle générale.

Malchance ou malédiction ? Ni l’une ni l’autre, les équipes nationales franchissent, tout simplement, de nouveaux paliers au fur et à mesure, à force de travail méthodique, de planification et de patience. Le football marocain est en train d’accumuler de demi-succès, sur la voie d’atteindre, peut-être, la plénitude dans un proche avenir. Et le monde entier en parle !

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Loin d’avoir démérité tout au long de la compétition, les hommes de Tarik Sektioui, dont beaucoup ont leur place dans l’équipe première, devront porter la responsabilité de vaincre le signe indien en décrochant la médaille de bronze, ce qui serait une première pour le football national à ce niveau de la compétition.

Un potentiel exploit sera une juste rétribution des sacrifices consentis par les Olympiques eux-mêmes et des efforts continus de la FRMF, sous la houlette de l’infatigable président Faouzi Lekjaa, dont le dévouement force le respect dans le Royaume et ailleurs.

Les Marocains, plus techniques et plus joueurs, auront en face une équipe égyptienne traditionnellement coriace, accrocheuse et opportuniste. Tout comme les Lionceaux de l’Atlas, les Pharaons ont vécu une grosse désillusion en demi-finale face à la France, puisqu’ils tenaient la qualification à 7 minutes de la fin, avant de fléchir aux derniers souffles et s’incliner après prolongations (1-3).

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En plus d’évoluer quasiment à domicile, une nouvelle marée rouge-verte étant attendue à la Beaujoire, la sélection marocaine disposera d’un avantage de fraîcheur physique certain sur leurs adversaires, qui ont disputé plus de 120 minutes éprouvantes face aux Tricolores. Les Egyptiens seront aussi privés de leur défenseur central Omar Fayed (Fenerbahce/Turquie), expulsé devant la France pour cumul de cartons.

Seulement, les confrontations entre équipes nord-africaines n’obéissent jamais aux lois du football, ni à la logique. La rivalité sportive est telle que les joueurs se surpassent dans ce genre d’occasions. D’autant que les Pharaons avaient mal digéré leur défaite (1-2) en finale lors de la CAN des U23 à Rabat. La bataille de Nantes promet d’être électrique.

 
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