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Malgré l’embargo occidental, les hydrocarbures russes ont le vent en poupe  

Au cours des sept premiers mois de 2024, les hydrocarbures ont rapporté une manne de plus de 81,2 milliards de dollars américains à la Russie, en augmentation de 61,6% sur un an. Malgré l’embargo occidental, Moscou tire largement profit de la hausse des prix.

Les recettes pétro-gazières se sont développées à un niveau dépassant leur montant de base, s’exclame, mercredi, le ministère russe des Finances, qui prévoit, de surcroît, une augmentation des revenus supérieure à la normale dans les prochains mois.

Le surplus de recettes et le recours au Fonds de la richesse nationale « garantissent la viabilité du système budgétaire face aux fluctuations » des prix des hydrocarbures, explique le ministère, notant que les revenus hors hydrocarbures ont également augmenté de 25,5% durant la même période (150,37 milliards de dollars).

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Ces performances ont ramené le déficit budgétaire à seulement 15,75 milliards de dollars. Les recettes budgétaires ont atteint 228,73 milliards de dollars à fin juillet (+35,9%), alors que les dépenses se sont élevés à 244,67 milliards de dollars (+23,3%).

Depuis fin 2022 et suite au déclenchement de la guerre en Ukraine, les pays occidentaux imposent, théoriquement, un plafonnement des prix de vente du pétrole russe, qui ne doit pas excéder les 60 dollars.

Cependant, l’Europe n’a pas réussi à trouver des alternatives fiables au gaz russe. A titre d’exemple, les importations de gaz russe se sont établis à 2,5 milliards de mètres cubes en mai 2024, contre 1,8 milliard une année auparavant. Aux cinq premiers mois, les ventes du géant Gazprom aux Européens ont augmenté de 28 % sur un an.

 
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