Sahara marocain

Sahara : un nouveau think tank international douche les espoirs algériens

La nouvelle position de la France sur la question du Sahara constitue le tournant tant redouté par l’Algérie, dont les craintes se trouvent accentuées par les think tank à travers le monde. Le dernier de la liste est l’Organisation pour la paix mondiale (OWP) basée au Canada.

Maintenant, on comprend mieux l’hystérie collective qui s’est emparée des représentants et des médias du régime algérien suite à la décision historique du président Emmanuel Macron. Coup sur coup, les observateurs et les experts publient des analyses décourageantes pour les séparatistes du Polisario, qui ne cessent de perdre du terrain face à l’irrésistible percée diplomatique marocaine.

«Un développement significatif dans ce contexte s’est produit le 30 juillet 2024, lorsque la France a officiellement reconnu le plan d’autonomie du Maroc comme ‘seule base pour une résolution durable du conflit’. Cette approbation s’ajoute au consensus international croissant en faveur de la position du Maroc et reflète un changement de dynamique diplomatique», résume l’OWP (The Organization for World Peace).

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Le think tank considère, dans une analyse mise en ligne le 22 août, que «la reconnaissance par la France, acteur clé des relations internationales et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, souligne la légitimité des revendications du Maroc et de ses efforts pour intégrer le Sahara occidental dans son cadre national».

Cette constatation épouse la même appréciation de la situation développée dernièrement par plusieurs experts et spécialistes des enjeux géopolitiques dans le monde. Des analyses similaires ont été notamment publiées par l’US Institute of Peace (Washington) et l’Institute for Security Studies (Johannesburg).

L’OWP rappelle le nombre croissant de missions diplomatiques ouvertes dans les provinces du Sud du Royaume, avec plus de 30 consulats établis à Laâyoune et Dakhla par des pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Amérique latine, ce qui démontre «une reconnaissance et un soutien internationaux importants à la revendication du Maroc».

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Et de souligner : «Le retour du royaume au sein de l’Union africaine en 2017 a été une victoire majeure, lui permettant de faire pression pour une plus grande coopération régionale sur la question. En s’alignant sur les membres de l’Union africaine qui soutiennent son plan d’autonomie, le Maroc a réussi à isoler diplomatiquement le Front Polisario».

Pour l’auteur de l’analyse, les investissements du Maroc dans les infrastructures, les énergies renouvelables et le tourisme dans les provinces du Sud «ont contribué à un sentiment de normalité et de développement dans la région, renforçant encore sa revendication».

En conclusion, l’OWP atteste que «le plan d’autonomie du Maroc, qui apparaît désormais comme la pierre angulaire des négociations, est non seulement conforme au droit international, mais incarne également une approche pragmatique d’un conflit de longue date».

 
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