Industrie

Le fabricant de détergent Distra sous la loupe du fisc

Distra, qui a inauguré récemment son nouveau complexe industriel à Berrechid, fait de nouveau l’objet d’un contrôle fiscal.

Le numéro deux des produits de détergence au Maroc subit actuellement des vérifications élargies de la part des limiers de l’administration fiscale et touchant les trois impôts et taxes majeurs (TVA, Impôt sur les Revenus et Impôt sur les Sociétés) pour les exercices allant de 2020 à 2023. Un contrôle qui fait suite à celui de 2020 et qui avait touché d’autres filiales du même groupe à savoir Mutandis, la holding cotée en bourse.

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Pour l’instant, rien ne filtre sur les montants réclamés par le fisc marocain à Distra, mais la maison-mère n’a pas jugé utile de provisionner un quelconque montant au titre du risque fiscal sous-jacent au contrôle en cours dans les comptes à fin juin 2024 qu’elle vient de publier et qui dégagent des indicateurs au vert notamment avec un Excédent Brut d’Exploitation en progression de 35% et un résultat net part du groupe ayant triplé à 106 MMAD. Une performance qui doit la part belle à la plus-value de cession de CMB Plastique, le fabricant de bouchons pour bouteilles alimentaires cédé en avril 2024 au groupe Dislog.

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Rappelons, que l’administration fiscale a intensifié ses contrôles fiscaux ces dernières années. En 2023, pas moins de 5.793 dossiers ont été minutieusement scrutés lors d’opérations de vérification sur le terrain (contre 5.215 dossiers en 2022), générant des revenus de 5,8 milliards de dirhams (+4% par glissement annuel).

 
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