Décryptage : un remaniement politique, électoral plutôt que gouvernemental ?
L’analyse du récent remaniement ministériel, son utilité et sa nature, a été au cœur du programme Décryptage de dimanche dernier. « On s’attendait à un remaniement réduit, mais il a été plus large », lance l’animateur Abdelaziz Errommani sur les ondes de Radio MFM, soulignant l’importance de la gestion de la chose publique. L’émission abordait les questions suivantes : Quelle est la valeur ajoutée de ce remaniement ? Était-il nécessaire ? Et pourquoi certains le qualifient de politique ou électoral ?
Le remaniement, orchestré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, fut le sujet principal de Décryptage diffusé chaque dimanche de 9h à midi. L’émission du 27 octobre, animée par Abdelaziz Errommani, accueillait Abdelkader El Kihel, membre de l’Istiqlal, pour sa première apparition, aux côtés de Mohamed El Khomssi, l’analyste économique Mehdi Fakir et Mohamed Ait Bousselham, analyste stratégique.
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Ce programme, très suivi, permet aux citoyens marocains de rester informés sur les sujets qui les préoccupent. Errommani interroge : le remaniement est-il vraiment nécessaire ? El Kihel y voit une nécessité pour insuffler une nouvelle dynamique à mi-mandat et remplacer les ministres peu performants.
Un remaniement nécessaire pour accélérer l’action
Le gouvernement inclut des secrétaires d’État, et respecte les directives royales qui prônent l’adaptation de l’équipe pour éviter la lenteur dans certains domaines. La stabilité est cruciale pour un gouvernement de coalition, et elle est autorisée légalement et constitutionnellement pour permettre des initiatives nouvelles. Bien que tardif, ce remaniement apporte une continuité et valorise la compétence politique des partis, poursuit le conseiller istiqlalien.
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… révèle la richesse du Maroc en compétences
Ce remaniement montre que des talents nationaux, après un parcours dans différents niveaux, sont prêts à assumer des responsabilités. Toutefois, il est essentiel de souligner qu’en politique, il y a des personnes capables de gérer et d’autres qui ont une vocation pour le débat et la réflexion, sans nécessairement assumer des rôles exécutifs. Et de rappeller que la politique nécessite des personnes aptes à écouter les citoyens et à répondre aux enjeux sociaux. Ceux qui échouent à relever ces défis ne peuvent prétendre servir efficacement le peuple, conclut El Kihel.