Donald Trump et le combat anti-wokisme : Une lame de fond conservatrice en Amérique
Ils n’ont pas vu venir la lame de fond, ceux qui n’avaient pas compris que l’Amérique profonde était foncièrement conservatrice.
“On n’arrête pas le progrès”. Cette maxime, tout le monde y croit aux USA, même les tenants du conservatisme, sauf quand cela touche à leurs croyances religieuses et à leurs valeurs sociales. C’est alors une levée de bouclier massive, incommensurable qui dit halte à ce progrès d’un “autre genre”, dont l’écrasante majorité, qu’un certain wokisme a tenté d’écraser, ne veut absolument pas.
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Donald Trump, promoteur d’une idée de l’Amérique qui met sa puissance économique au service de la prospérité des Américains d’abord, sans créer une diversion électorale, savait que l’autre versant de sa campagne, à savoir le combat anti-wokisme, lui valait plus d’électeurs que tous les autres thèmes confondus.
Ce pourquoi bat plus fort le cœur des Américains
Car si la question de l’interventionnisme américain dans le monde mobilisait des militants engagés. Si les questions regardant l’économie pouvaient se négocier et s’équilibrer dans le pugilat théorique entre démocrates et républicains. Si tant d’autres questions, comme le protectionnisme excessif promis par Trump, pouvaient valoir à ce dernier de susciter des inquiétudes légitimes des alliés des USA. Il était évident que l’enjeu d’endiguer le wokisme promu, par l’administration Biden, au rang de politique nationale – voire multinationale – représentait, pour les dizaines de millions de familles américaines, blanches, latino, black et même pour la toute petite minorité musulmane, à son corps défendant, une question primordiale qui était, pour eux, comme des familles s’en sont exprimées via les réseaux sociaux : “ Une question existentielle de survie de la famille telle que nous la connaissons depuis des siècles, garante de nos valeurs religieuses et sociales, et de la force et de la cohésion de nos communautés”. Et puis, tout le monde sait que la popularité de Trump ne vient pas ex-nihilo, elle est née de la perception, éprouvée par le premier mandat, que ce candidat ne promet rien qu’il n’est disposé à mettre en oeuvre dès son élection.
Un programme anti-wokisme au cœur de sa campagne
Dès ses premières déclarations post-élection, Donald Trump a réaffirmé son engagement à combattre le wokisme. « Voici mon programme pour arrêter la mutilation chimique, physique et émotionnelle de nos jeunes », a-t-il déclaré lors d’une allocution suivie par des millions d’Américains. Parmi les mesures annoncées : l’abrogation des politiques de Joe Biden sur les soins affirmant le genre dans les écoles, y compris l’utilisation de bloqueurs de puberté pour les mineurs ; un nouvel ordre exécutif, obligeant toutes les agences fédérales à réviser et supprimer les programmes promouvant la transition de genre ; des sanctions strictes contre les établissements de santé ou les professionnels qui participent à ces pratiques qui seront exclus des programmes Medicaid et Medicare ; le soutien à un droit d’action privé, permettant aux victimes de poursuivre les médecins ayant réalisé ces procédures ; et une enquête nationale sur les grandes entreprises pharmaceutiques soupçonnées de dissimuler les effets secondaires des transitions pour des gains financiers. C’est, en somme, une véritable guerre que Donald Trump s’apprête à livrer contre le wokisme.
Des soutiens mobilisés et un discours résonnant
Dans des états comme l’Iowa, la Floride ou le Texas, les citoyens ont exprimé leur soutien à cette politique claire. « C’est une question de survie », déclarait Cindy Martinez, une mère de famille du Texas. « Nous avons besoin de leaders qui protègent nos enfants des idéologies qui les détruisent mentalement et physiquement. » Sur les réseaux sociaux, des millions de parents ont salué ce retour à une présidence qui, selon eux, met la famille au centre des priorités nationales.
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Les opposants à cette politique n’ont pas tardé à réagir. De nombreux militants progressistes ont exprimé leurs craintes quant à une érosion des droits civiques. « C’est un retour en arrière », affirme Jessica Turner, une activiste LGBTQ+ à New York. Plusieurs ont également exprimé leur intention de quitter le pays. « Nous envisageons de nous installer au Canada. Nous ne nous sentons plus en sécurité ici », confie un couple dans une vidéo devenue virale.
Les étudiants des grandes universités, les médias progressistes et les militants des droits de l’homme ont également organisé des manifestations qui ont mobilisé du monde pour protester contre ce qu’ils considèrent comme une attaque directe aux libertés individuelles. « Ce n’est pas seulement une question de droits des transgenres. C’est une offensive contre toutes les minorités », affirme un porte-parole d’Amnesty International.
Un impact sociétal et politique
La politique anti-wokisme de Trump a suscité une vague d’enthousiasme parmi ses partisans. Pour eux, il s’agit d’une victoire à la fois culturelle et politique. De grandes organisations conservatrices comme l’Heritage Foundation ont salué ces initiatives comme « une protection des valeurs fondamentales de l’Amérique ». Cependant, l’autre versant de la médaille révèle une polarisation croissante dans le pays.
Un retour aux sources ou une chasse aux sorcières ?
Pour Donald Trump, cette croisade anti-wokisme est une restauration des principes fondamentaux de l’Amérique. Ses partisans applaudissent une « vision claire et non-compromise », tandis que ses détracteurs dénoncent une politique qu’ils considèrent comme régressive. Mais au-delà des querelles partisanes, le réel enjeu est celui de la manière dont l’Amérique continuera à redéfinir son identité nationale face aux défis qu’elle rencontre sur son chemin vers le progrès.
Alors que Donald Trump se prépare à entamer un nouveau mandat, les regards du monde entier se tournent vers une Amérique qui a révélé, au grand jour, les forces en action que ce pays est capable de mobiliser quand il est question de la famille et des valeurs sociales. Un rapport de force de cette nature partira-t-il avec Trump ou est-il, au contraire, une réalité structurante que Trump a su mobiliser, qui conditionnera les programmes politiques des futurs candidats à la présidence des États-Unis d’Amérique ? Il est encore trop tôt pour répondre à cette question sur le plan médiatique, mais il reste que cette question existentielle est déjà l’objet d’analyse et d’évaluation dans les cercles partisans où la défaite face à Trump est d’abord et avant tout la défaite d’un programme politique.