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Gaza. Le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas entre en vigueur après un retard de près de trois heures

Après 15 mois de conflit intense à Gaza, un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, incluant la libération de trois otages israéliennes dès dimanche, est finalement entré en vigueur avec un retard de près de trois heures.

Le retard dans l’application de l’accord entre Israël et le Hamas était dû à l’absence de la liste des otages devant être libérés, que le Hamas n’a pas fournie avant 06h30 GMT, heure prévue pour la mise en œuvre de l’accord. Cela a eu lieu juste avant le retour à la Maison Blanche de Donald Trump.

Cet accord, signé mercredi, suscite l’espoir d’une paix durable pour le territoire palestinien. Toutefois, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti que son armée pourrait reprendre les hostilités si nécessaire.

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Des milliers de déplacés retournent chez eux

Avant même la mise en œuvre de la trêve, des milliers de Palestiniens déplacés ont pris la route pour retourner dans leurs foyers, traversant les zones dévastées du nord et du sud de Gaza. Certains, souriants, faisaient le V de la victoire, tandis que d’autres brandissaient le drapeau palestinien ou distribuaient des friandises.

À Jabalia, dans le nord de Gaza, les habitants ont découvert un paysage de destruction après des mois d’opérations militaires israéliennes. Bien que les armes devaient se taire à 06h30 GMT, Israël a retardé la mise en œuvre de la trêve à cause du retard pris par le Hamas, et a mené de nouvelles frappes qui ont tué huit personnes, selon la Défense civile locale.

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Publication de la liste des otages et début de la trêve

Après ce retard, le Hamas a publié la liste des trois Israéliennes qui devaient être libérées dans la journée. Ce retard a été justifié par des « complications sur le terrain et la poursuite des bombardements ». La trêve a finalement commencé à 09h15 GMT, selon l’annonce du bureau de Netanyahu, et a été confirmée par le médiateur qatari.

Selon le médiateur, la liste des otages à libérer comprend trois Israéliennes, dont l’une a aussi la nationalité roumaine et l’autre la nationalité britannique. L’accord, négocié par le Qatar, les États-Unis et l’Égypte, vise à mettre fin définitivement à la guerre, commencée par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Cependant, Netanyahu a précisé qu’il s’agissait d’un cessez-le-feu provisoire, et qu’Israël se réservait le droit de reprendre les combats si nécessaire, avec le soutien des États-Unis.

Le parti d’extrême droite d’Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a exprimé son opposition à la trêve et a quitté la coalition de Netanyahu, bien que ce dernier conserve une majorité au Parlement.

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Libération d’otages et échanges de prisonniers

L’accord prévoit la libération de 33 otages israéliens et de 737 prisonniers palestiniens dans un premier temps, sur une période de six semaines. Trois points d’accueil ont été installés pour recevoir les otages israéliens. Israël a désigné 95 détenus palestiniens pour être libérés dimanche, principalement des femmes et des mineurs.

Le président américain Joe Biden a indiqué que cette première phase de l’accord comprenait également un retrait israélien des zones densément peuplées à Gaza et une augmentation de l’aide humanitaire, dans un territoire menacé par la famine. L’accord prévoit l’entrée de 600 camions d’aide par jour.

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Perspectives de négociations futures

Pendant la première phase, les modalités de la deuxième phase, qui concernera la libération des derniers otages, seront négociées. La troisième phase, quant à elle, se concentrera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages décédés en captivité.

L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a causé la mort de 1.210 personnes en Israël, dont une majorité de civils, selon un décompte de l’AFP. Sur 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 restent otages à Gaza, dont 34 sont décédées, selon l’armée israélienne.

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Destruction massive à Gaza

L’offensive israélienne a entraîné la mort d’au moins 46.899 personnes à Gaza, pour la plupart des civils, selon les données officielles du ministère de la Santé du Hamas, validées par l’ONU.

Bien que le Hamas, qui contrôle Gaza depuis 2007, soit gravement affaibli, il reste loin d’être anéanti, ce qui contraste avec l’objectif fixé par Benjamin Netanyahu, selon des experts.

(Avec AFP)

 
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