En perpétuel mouvement, principalement vers le nord, la diaspora africaine continue de croître, notamment avec la mondialisation et les opportunités accrues à l’étranger, les envois de fonds revenant sur le continent ont considérablement augmenté. Il ne s’agit pas simplement de menue monnaie ; c’est un catalyseur majeur pour la stabilité et la croissance économique de l’Afrique.

Selon la Banque mondiale, dans la période post-COVID, les envois de fonds sont devenus encore plus importants en tant que source de financement externe pour les pays du monde entier. Ils se sont avérés résilients, et en 2022, les flux de remises vers les pays à revenu faible et intermédiaire ont augmenté de 8% pour atteindre 647 milliards de dollars.

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La Banque mondiale, dans son « Brief sur la migration et le développement », a révélé qu’en Afrique, l’Égypte était le principal destinataire de remises de la région, avec 28,3 milliards de dollars en 2022. Cependant, cela représente une baisse de 10% après avoir atteint un record de 31,5 milliards de dollars en 2021. Le Nigeria arrive en deuxième position avec 20,1 milliards de dollars de remise de fonds suivi du Maroc en 3è place avec 11,2 milliards.

En Afrique subsaharienne, les flux de remises ont atteint 53 milliards de dollars en 2022, soit une augmentation de 6,1 % par rapport à l’année précédente, après une croissance importante de 16,3 % en 2021. On prévoit que les flux de remises vers la région augmenteront de 1,3 % et de 3,7 % en 2023 et 2024, respectivement.

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Voici les dix premiers pays africains avec les entrées de fonds de la diaspora les plus élevées selon la Banque mondiale :