Dans son édition de ce mardi 14 novembre, L’Economiste évalue l’impact négatif de la mauvaise campagne des agrumes pour la saison 2022-2023 sur les produits agro-industriels. Le quotidien soutient que cette campagne s’avère extrêmement difficile en raison des conditions climatiques adverses et de problèmes d’approvisionnement en eau, aggravés par des vagues de chaleur persistantes jusqu’en octobre dernier. La maturation des fruits est fortement impactée, et la situation est critique.

Cette campagne s’annonce comme la plus difficile des dernières années, avec une production nettement inférieure, ce qui se reflète dans les prix sur le marché. Les oranges sont commercialisées à plus de 10 dirhams le kilo, signalant une crise majeure.

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La récolte de clémentines a débuté il y a un mois, suivie de près par celle des navels ces derniers jours. Les résultats sont décevants, souligne le journal appuyant cette donne par une déclaration de Brahim Belkora, directeur général d’Agro Juice Processing (AJP), entreprise agro-industrielle basée à Meknès spécialisée dans la production, le conditionnement et la commercialisation de jus de fruits. Ce responsable prévoit que la récolte des oranges, prévue dans les prochains jours, ne sera pas exceptionnelle.

Face à la baisse de la production, la direction de l’entreprise a été contrainte d’augmenter le prix du format familial d’un litre, avec une hausse de 15 à 20%. Cette décision découle non seulement des conditions climatiques défavorables, mais également de la flambée de plus de 140% des coûts des matières premières entrant dans la composition du jus, poursuit la même source.

Cette augmentation de prix touche également les packs de jus individuels destinés aux enfants, bien que Brahim Belkora indique que le prix de vente de ces derniers a été maintenu. Les défis actuels dans le secteur des agrumes ne se limitent pas à une seule entreprise.

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Mohamed Saidi, PDG des Vergers Tarifit & Packing House Eurober, situés dans la région de Berkane, un important centre de production d’agrumes, confirme une chute de 50% de la production dans leurs domaines. Il attribue cette diminution significative du volume à plusieurs années consécutives de sécheresse et de chaleur. Les professionnels du secteur font face à des difficultés considérables, et la crise semble persister.