Alger ré-autorise le transbordement de certains produits, dont la viande, par les ports marocains
Après avoir interdit tout transit et transbordement de marchandises depuis les ports marocains, Alger revient partiellement sur sa décision en ré-autorisant le transbordement de certaines marchandises.
Moins de vingt jours après avoir décidé d’interdire tout transit et transbordement de marchandises destinées à l’Algérie depuis les ports marocains, les autorités algériennes, via l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), ont rétropédalé concernant certains produits.
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Selon un communiqué publié par l’association le lundi 29 janvier, celle-ci indique avoir reçu un courrier de la part du ministère algérien des Transports demandant la ré-autorisation du transbordement par les ports marocains de certains produits, « notamment ceux périssables et en particulier les viandes, dont la date d’embarquement à bord des navires est antérieure au 10 janvier 2024 ».
Un rétropédalage qui renseigne sur la nature du communiqué publié le 10 janvier par l’ABEF et dont la publication semble avoir été décidée précipitamment sans prise en compte des conséquences d’une telle décision.
« Nous avons l’honneur de vous informer que dans le cadre des opérations de commerce extérieur, il a été décidé de refuser toute opération de domiciliation pour les contrats de transport qui prévoient le transbordement/transit par les ports marocains », précisait le premier courrier daté du 10 janvier 2024, adressée par l’ABEF.
Les autorités algériennes avaient également imposé à l’association que ses services concernés « s’assurent auprès des opérateurs économiques que le transbordement/transit n’intervient pas par les ports marocains, avant de procéder à toute domiciliation ».