Le Maroc a retenu deux entreprises pour la fourniture de 168 nouveaux trains destinés à renforcer son réseau ferroviaire avant la Coupe du Monde de football 2030, qu’il coorganisera avec l’Espagne et le Portugal.
Selon les informations rapportées par le média espagnol elEconomista.es, l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) choisira entre CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles), entreprise basée à Beasain (Gipuzkoa), et le sud-coréen Hyundai Rotem.
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Le processus de sélection a vu l’élimination de plusieurs grands noms de l’industrie ferroviaire. Le fabricant espagnol Talgo a été écarté lors de la première phase du processus, une décision qui intervient alors que l’entreprise est en pleine réorganisation de propriété, avec l’intérêt manifeste du groupe Sidenor. De même, le français Alstom, qui avait pourtant remporté en octobre dernier la commande de 18 trains à grande vitesse pour le Maroc, ne participe plus aux autres lots du contrat. Le fabricant chinois CRRC Zhuzhou Locomotive Co. a également été éliminé.
Le contrat porte sur la fourniture de 168 trains, incluant des trains interurbains, des trains navette rapides (TNR) et des réseaux express régionaux (RER). Cet investissement global s’élève à environ 1,8 milliard d’euros. Outre la fourniture de matériel roulant, les lauréats devront également assurer un contrat de maintenance de 20 ans et s’engager à respecter un taux d’intégration locale en fonction du nombre de trains fournis.
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Hyundai Rotem semble détenir un avantage stratégique dans cette compétition. Lors d’une rencontre entre son PDG, Lee Yong-Bae, et le ministre de l’Industrie et du Commerce marocain, Ryad Mezzour, en juillet dernier, le fabricant sud-coréen a annoncé son intention de construire une usine de fabrication de trains au Maroc. Cette initiative inclurait un transfert de technologie au Royaume, un critère susceptible de peser lourdement dans la décision finale.
La prochaine phase du processus consistera en un appel d’offres final où CAF et Hyundai Rotem devront soumettre leurs meilleures propositions dans un délai d’un mois, une fois les cahiers des charges définitivement fixés par l’ONCF.
