Le leader SADET revient sur la stratégie de filialisation lancée en 2016
Six ans après avoir opéré une mue organisationnelle en se transformant en holding d’investissement pilotant plusieurs filiales opérationnelles et unités «franchisées», le groupe SADET amorce le chemin inverse !
La maison mère de ce leader du marché marocain du béton précontraint vient de fusionner avec sa principale filiale, à savoir SADET Med. La fusion absorption qui en découle, a pour objectif d’exploiter des synergies entre les moyens humains, matériels et financiers alors que les temps sont durs pour un secteur de matériaux de construction durement frappé par le renchérissement des intrants. Valorisée pour les besoins de l’opération à 56 millions de dirhams (au vu d’un passif non négligeable), l’entité absorbée aura vécu à peine moins de cinq ans après avoir vu le jour en 2018 dans le cadre d’un Spin-Off de l’unité industrielle du groupe Sadet basée à la ville du Détroit. A son inauguration en 2023, c’était la plus grande unité industrielle de préfabrication de composants en béton précontraint en Afrique du Nord.
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Après ce rétropédalage stratégique et organisationnel, la question reste posée quant au sort des autres filiales de Sadet SA, la holding de tête du groupe éponyme, sachant que ce dernier dispose d’unités opérationnelles basées à Casablanca, Fès et Rabat (le site historique entré en service en 1990).
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Rappelons que lors de la restructuration de 2016, qui fut accompagnée d’un changement d’identité visuelle, le groupe présidé par Mohamed Azzedine Abaakil avait annoncé des objectifs ambitieux à horizon 2025, à savoir atteindre la barre du milliard de dirhams en chiffre d’affaires contre 350 millions de dirhams à l’époque, ainsi qu’une présence plus accrue à l’international notamment au Gabon, au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Est-ce toujours d’actualité ? A suivre…