Agriculture

Campagne agricole 2023-2024 : le ministère de l’Agriculture fait le bilan

Voici ce qu’il faut retenir des principaux points du communiqué du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts s’agissant de la production prévisionnelle de la campagne agricole 2023-2024.

Selon le ministère, la production prévisionnelle des céréales principales est estimée à 31,2 millions de quintaux (Mqx), issue d’une superficie semée de 2,47 millions d’hectares. Concrètement et par espèce, cette production est répartie sur le blé tendre (17,5 Mqx), le blé dur (7,1 Mqx) et l’orge (6,6 Mqx). Quelles sont les principales régions qui contribuent à la production nationale ? En fait, elles sont au nombre de trois et participent à hauteur de 84% à la production nationale, notamment, Fès-Meknès (37,1%), Rabat-Salé-Kénitra (28,9%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (18,2%).

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Toujours est-il que la campagne agricole 2023-2024 a enregistré un cumul pluviométrique de 237 mm. Justement, la répartition temporelle des précipitations a été caractérisée, selon le ministère, par un retard des pluies entraînant une sécheresse longue au début de campagne et affectant négativement le semis des cultures d’automne. Aussi, le taux de remplissage des barrages à usage agricole était de 31% au 22 mai courant. Quid de la production maraîchère ? Au cours des saisons d’été, d’automne et d’hiver, elle a permis de couvrir les besoins du marché national en légumes, notamment la tomate, l’oignon et la pomme de terre, avec une production de l’ordre de 5,6 millions de tonnes.

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Quoi qu’il en soit, l’amélioration des conditions climatiques à partir du mois de février, ayant coïncidé avec le stade de nouaison et de floraison, a permis de favoriser le développement des cultures arboricoles. Le ministère souligne que les bonnes conditions climatiques du mois de mars auront des effets positifs sur les assolements du printemps et permettront d’assurer un approvisionnement normal et régulier du marché pour les mois prochains.

S’agissant du secteur de l’élevage, il maintient son équilibre grâce aux mesures prises par le gouvernement et par la mise en œuvre du programme de réduction de l’impact du déficit pluviométrique. La distribution de l’orge subventionnée et de l’aliment composé subventionné au profit des éleveurs, l’aménagement et l’équipement de points d’eau pour l’abreuvement du cheptel, la suspension des droits de douane et de la TVA, en plus de la subvention de l’importation des ovins, ont permis un approvisionnement régulier du marché national en produits animaux.

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Les mesures prises en perspective de l’Aïd Al Adha, notamment la subvention aux importations des ovins, permettront de contribuer à assurer l’offre pour l’approvisionnement continu du marché, conclut le ministère de l’Agriculture.

 
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