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CAN 2023. Ce qui est prévu à San Pedro

Le rêve est toujours possible, il faut se le mettre dans la tête et y croire. Si la génération d’aujourd’hui et le Président Lekjaa en tête se répètent que 46 ans cela suffit et qu’il est temps de gagner le trophée, cela ne veut pas dire que l’on va gagner la CAN en Côte d’Ivoire.

Rien n’est jamais acquis dans la vie et encore moins en football, mais il n’est pas interdit de croire en la victoire. Voici les indices d’avant le départ dimanche vers San Pedro (Côte d’Ivoire). Dimanche donc, en tout début de matinée, l’avion spécial pour la CAN a pris son envol vers la Côte d’Ivoire. A son bord, l’équipe nationale du Maroc et son staff rapproché. Soit près de 65 personnes. A San Pedro où les joueurs sont logés dans le meilleur hôtel de la place, hôtel choisi et réservé depuis longtemps, la délégation marocaine est arrivée en fin de journée après un vol tranquille. D’ailleurs, tout est tranquille autour de l’équipe nationale. Tout est maitrisé. Regragui fait admirablement son job. Il est vénéré par les joueurs qui le respectent et savent ce qu’ils lui doivent.

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Au départ de Rabat, après un dernier entrainement, Lekjaa les a réunis pour un briefing auquel ont pris part quelques journalistes sportifs dûment choisis par Makrouf et la fédé de football. Il y avait là cette nouvelle génération de représentants de médias qui a l’heur de plaire et de convenir à l’esprit du groupe autour des Lions de l’Atlas. Lions de l’Atlas qui, à San Pedro, ne recevront aucun élément «étranger » au groupe. L’hôtel choisi ne contient que 75 chambres et cela suffira juste pour la délégation fédérale (joueurs et staff technique). Le service communication de la FRMF donnera des nouvelles de l’équipe nationale. Il est prévu que personne ne puisse venir perturber «l’ambiance» des Lions de l’Atlas.
Au siècle de l’Internet avec les smartphones et tablettes, cela sera-t-il possible ? Rien de plus facile que de contacter un joueur dès qu’on a son numéro de portable. Il faut donc insister sur la responsabilité de chacun et espérer que tous, médias compris, joueront le « jeu ». Certes il n’est pas possible d’interdire les portables, comme auparavant on interdisait aux joueurs de lire la presse avant les matchs, c’est pour cela que l’on insistera sur la responsabilité de tous. A San Pedro, tout doit être calme et maitrisé.

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Lundi matin, sur les ondes marocaines, ce sont ces vocables qui étaient en vogue. Tout va bien donc comme on l’a constaté la veille en ce dimanche 7 janvier 2024, quelques heures après le départ de la délégation, où on a eu le loisir de rencontrer quelques ténors du sport marocain à l’occasion d’une cérémonie où la R.T.M fêtait les lauréats de la presse. Saïd Zadoq, Hicham Dguig et Saïd Chiba pour ne citer qu’eux pensaient qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter pour le séjour de l’équipe nationale.
Le Maroc débutera les choses sérieuses, avec le match face à la Tanzanie programmé pour le 17 janvier à 18 heures (heure GMT). On le sait, d’expérience, les problèmes commencent après ce premier match où tout dépendra du résultat, comme d’habitude. Comme toujours, devrait-on dire. La belle cohésion autour du boss Regragui survivra-t-elle ?

C’est au lendemain du match face à la Tanzanie que les claviers chaufferont, portables et tablettes vont passer toutes les mailles de la sécurité. Et aussi les commentaires des aigris, sans oublier les fake-news. Tout le monde restera-t-il calme et surtout responsabilisé ? Surtout que juste à côté, les Algériens et leurs médias n’ont rien perdu de leur agressivité contre le Maroc. Il va falloir tenir, mais ça on sait y faire. Il faut juste le savoir et le faire savoir à tous. Ce dernier week-end, on a multiplié les fausses nouvelles et méchants commentaires autour de la délégation marocaine : les envoyés spéciaux des médias algériens s’en donnent à cœur joie. Lundi matin, ils reparlaient encore de Lekjaa et de sa prétendue complicité avec l’arbitre Bakary Gassama qui aurait « saboté » l’équipe algérienne quand elle a été éliminée du Mondial 2022 (victoire et qualification des Camerounais en Algérie).

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Un Mondial 2022 que l’Algérie n’arrive pas à digérer, ni à oublier. Un Mondial où le Maroc a retrouvé lustre et confiance, et qui, en cette C.A.N 2024 à San Pedro est appelé à confirmer toutes ses belles qualités.

 
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