Automobile

Composants pour batteries de véhicules électriques. LG Chem et Huayou annoncent l’installation de deux usines au Maroc

LG Chem, entreprise sud-coréenne, et le groupe chinois Huayou annoncent un partenariat pour l’installation de deux usines au Maroc, visant à produire des composants essentiels pour les batteries de véhicules électriques. Des investissements qui renforcent l’essor de l’industrie des batteries et positionnent le Maroc comme un acteur clé dans ce secteur en pleine croissance.

Après l’annonce, il y a quelques jours, du deal entre la société CNGR Advanced Material Co, entreprise chinoise de fabrication de composants de batteries, et le groupe marocain Al Mada, pour la construction d’une usine de matériaux de batteries au lithium-ion, un autre projet d’investissement vient d’être rendu public. Cela concerne, cette fois-ci, la collaboration entre LG Chem et Huayou pour l’installation de deux usines au Maroc. Annonce qui marque une étape significative dans le développement de l’industrie des batteries pour véhicules électriques au Maroc.

Dans une démarche visant à soutenir la transition mondiale vers la mobilité électrique, l’entreprise sud-coréenne LG Chem et le groupe chinois Huayou ont récemment annoncé leur partenariat pour l’installation de deux usines au Maroc. Ces installations joueront un rôle clé dans la production de composants essentiels pour les batteries des véhicules électriques, à savoir les cathodes LFP (lithium-fer-phosphate) et la conversion du lithium.

Lire aussi | Programme de relogement des sinistrés : la CNSS fait un don de 500 millions de DH

La première usine marocaine, prévue pour débuter sa production en 2026, sera dédiée à la fabrication de 50.000 tonnes de matériaux cathodiques LFP par an. Cette capacité permettra d’alimenter environ 500.000 véhicules électriques d’entrée de gamme. Il convient de souligner que ces matériaux seront principalement destinés au marché nord-américain, où ils pourraient bénéficier d’incitations fiscales telles que celles prévues par la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA).

Le Maroc, en tant que partenaire commercial privilégié des États-Unis grâce à un accord de libre-échange, se positionne ainsi comme un lieu propice à l’expansion de cette industrie émergente. Ainsi, ces investissements contribuent à soutenir la transition mondiale vers la mobilité électrique, tout en offrant des opportunités économiques et industrielles pour le Maroc. En renforçant sa position en tant que hub régional pour la production de batteries, le Maroc se positionne favorablement dans le contexte économique mondial en pleine évolution.

2025 et 2026 : des années charnières pour les deux usines

En complément de cette initiative, LG Chem annonce également un plan d’investissement supplémentaire en collaboration avec Huayou Cobalt, visant à construire une usine de conversion de lithium au Maroc. Cette usine, dont la production à grande échelle devrait commencer d’ici 2025, aura une capacité annuelle de 52.000 tonnes de lithium. Cette étape est cruciale dans le processus de transformation du lithium brut en composants chimiques utilisables dans la fabrication des batteries. L’implantation de ces usines au Maroc présente plusieurs avantages stratégiques et économiques.

Lire aussi | La sécheresse en Europe stimule les exportations agricoles marocaines

Tout d’abord, le pays bénéficie d’une position géographique privilégiée, à proximité des principaux marchés européens et de l’Afrique du Nord, ce qui facilite la distribution des produits finis. De plus, le Maroc dispose d’une main-d’œuvre qualifiée et d’une stabilité politique relative, ce qui offre un environnement propice aux investissements étrangers.

Sur le plan économique, l’implantation de ces usines contribuera à la création d’emplois locaux et à la stimulation de la croissance économique. En favorisant le développement de l’industrie des batteries au Maroc, cette initiative permettra de réduire la dépendance à l’importation de ces composants clés, renforçant ainsi l’autonomie industrielle du pays dans le secteur des véhicules électriques.

 
Article précédent

Stimulation de l'entrepreneuriat. Quand la BAD et la BERD font équipe, les TPME ont tout à gagner

Article suivant

France-une presse en flagrant délire. Arrêtez de ramener votre fraise et lâchez-nous la grappe !