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Contre vents et marées, l’outsourcing au Maroc affiche des résultats exceptionnels

Malgré la forte concurrence des destinations low-cost d’Afrique subsaharienne et le développement accéléré des solutions d’IA ces deux dernières années, le marché marocain de l’outsourcing affiche une croissance positive et a créé plus de 10 000 emplois en 2023. Selon les chiffres de l’Office des Changes, le secteur de l’outsourcing a généré près de 18 milliards de DH, soit une croissance de 14%.

« Le Royaume du Maroc établit un nouveau record sans précédent dans le secteur de la sous-traitance, avec un chiffre d’affaires à l’exportation de 17,9 milliards de dirhams en 2023, soit une hausse de 14% par rapport à 2022. Une autre réalisation retentissante au cours d’une année remarquable après que notre pays ait été nommé deuxième meilleure destination d’externalisation d’Afrique.

Ces résultats exceptionnels sont le fruit des efforts déployés par le Royaume du Maroc pour renforcer la compétitivité de notre économie nationale, renforcer les capacités productives et stimuler l’emploi à travers l’attraction de davantage d’investissements nationaux et internationaux, conformément à la Vision Royale de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste », souligne Ghuita Mezzour, ministre de la Transition Numérique, dans un post publié sur ses réseaux sociaux.

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La ministre a également ajouté que le développement de l’économie numérique est soutenu par les atouts du Maroc, notamment son capital humain qualifié, ses talents dans divers domaines du numérique et des technologies modernes, et ses infrastructures de pointe.

Contacté par Challenge, Youssef Chraibi, CEO de Outsourcia, nous confie que : « Malgré la forte concurrence des destinations low-cost d’Afrique subsaharienne et le développement des solutions d’IA qui s’est accéléré ces deux dernières années, le marché marocain de l’outsourcing affiche une croissance sans précédent et a encore créé plus de 10 000 emplois en 2023 ! ». Et de préciser : « L’externalisation des métiers des services est une tendance lourde, avec une croissance supérieure à 8% au niveau mondial. Le Maroc, numéro 2 en Afrique et numéro 1 de l’outsourcing francophone offshore, devrait continuer à profiter de cette manne en termes de création d’emplois pour les jeunes dans les années à venir ! ».

Le Maroc dans le top 3 africain

Le Maroc au top 3 du classement en Afrique Le marché mondial des services aux entreprises est passé de 624 milliards de dollars en 2022 à 681 milliards de dollars en 2023, et devrait augmenter à un taux de croissance annuel de 8% jusqu’en 2027, révèle le Global Services Location Index (GSLI) 2023. Selon le rapport, le Royaume du Maroc a fait un impressionnant bond de 12 places par rapport au classement de 2021 (40e position), plaçant ainsi le pays parmi les sept nations ayant enregistré la plus grande progression dans cet indice, aux côtés de puissances économiques mondiales telles que Singapour et le Canada.

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En Afrique, le Maroc se positionne derrière l’Égypte (classée 23ème au niveau mondial), bien qu’ayant gagné du terrain, tandis qu’il surpasse largement son voisin algérien, qui se trouve à la 71ème place mondiale. Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le Royaume s’érige en 4e position, précédé par les Émirats arabes unis (classés 21ème au niveau mondial), l’Égypte et la Turquie (classée 26ème au niveau mondial).

Intelcia en Côte d’Ivoire

Présent en Afrique de l’Ouest depuis 2015, le groupe Intelcia a fait d’Abidjan une de ses bases dans cette région du continent. Ouvert en 2017, le site d’Abidjan propose des prestations dans le service client, le support commercial et technique et, depuis quelques années, une partie des activités du pôle d’externalisation de solutions informatiques (IT) du groupe. Depuis son implantation, l’effectif est passé de 293 collaborateurs à près de 1 500. En plus des 450 emplois créés au cours de cette seule année, le groupe annonce vouloir « consolider ses investissements dans le pays » et pourvoir plus de 500 postes en 2023. En 2020, le groupe est passé de 6 à 9 pays de présence, avec l’arrivée en Égypte, au Kenya et en Afrique du Sud, contre 5 pays d’implantation en Afrique pour son concurrent Majorel, géant issu de la fusion début 2019 entre Saham et Bertelsmann.

 
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