EG.5, tel est la dénomination scientifique du nouveau variant lié à la covid-19, aussi surnommé «Eris». Si ce dernier représente une part importante des nouveaux cas de covid-19 diagnostiqués récemment sur le globe, il n’induit pas de symptômes plus graves que les précédents variants. Toujours est-il que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) l’a ajouté en juillet dernier sur la liste des variants à surveiller de près.
«Le risque demeure qu’un variant plus dangereux émerge et provoque une hausse soudaine des cas et des décès», a souligné récemment Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. Selon l’Organisation, la souche «Eris» aurait été découverte pour la première fois le 17 février dernier. Mais c’est véritablement dans le courantde cemois de juillet qu’elle a accéléré sa progression, ayant été détecté dans 51 pays du globe, dont les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni et dans certaines régions d’Europe et d’Asie. Concrètement, «Eris» est apparenté au variant «XBB.1.9.2.3», membre de la famille Omicron. Quid des symptômes liés à ce nouveau variant ? Selon les spécialistes, les signes avant-coureurs se manifestent de façon classique, notamment par de la toux sèche, des maux de tête, de gorge, de la fatigue, voire des courbatures…
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Même si les taux de dépistage liés à la covid-19 sont très bas, que les passages aux urgences se stabilisent et que des nouvelles hospitalisations sont en baisse à l’échelon mondial, les experts restent prudents face à l’apparition de ce nouveau variant. L’OMS a d’ailleurs fait paraître le 9 août dernier une série de recommandations permanentes relatives à la covid-19, en vigueur du 9 août 2023 au 30 avril 2025, et à l’attention de tous les pays du globe. En substance, l’Organisation leur recommande vivement de réviser et de mettre en œuvre les politiques et autres plans nationaux de lutte contre la covid-19, de manière à prévenir toute pandémie. Par ailleurs, elle préconise de maintenir une surveillance collaborative du virus afin de fournir une base de données pour connaître la situation, évaluer les risques, et surtout pour détecter tout changement significatif dans les caractéristiques de ce même virus.
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Faut-il craindre une recrudescence de ce variant dans les mois à venir ? La question reste posée. Toujours est-il que seul prévaut pour l’instant le principe de précaution à l’échelon planétaire, notamment dans les gestes barrière de tout un chacun. Rappelons également que le ministère de la Santé et de la Protection sociale dans le Royaume conseille toujours aux personnes qui présentent des symptômes respiratoires de porter un masque, d’éviter de se mêler aux autres, ou de se rendre dans des endroits fréquentés. Il recommande aussi de se diriger vers les établissements de santé pour effectuer un diagnostic afin de recevoir le traitement approprié. Par ailleurs, le ministère rappelle aux personnes âgées souffrant de maladies chroniques la nécessité de compléter les doses de vaccination pour renforcer l’immunité contre le virus de la covid-19.
A noter que le ministère de la Santé et de la Protection sociale a fait état, ce vendredi 11 août, dans son bulletin hebdomadaire, d’un total de 27 nouveaux cas d’infection à la covid-19 et de zéro décès. De plus, le ministère a précisé que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24 923155, celui des personnes ayant reçu deux doses s’élève à 23 425 096, alors que 6 885 910 personnes ont eu trois injections du vaccin et 60 905 ont reçu la quatrième dose.
