Crédit du Maroc se remet en ordre de bataille
Un an après son passage sous pavillon marocain (capitalistiquement parlé), le groupe Crédit du Maroc repart de l’avant dans la conquête territoriale et de parts de marché.
L’ex-filiale du français Crédit Agricole compte inaugurer au cours des deux prochaines années, pas moins d’une vingtaine d’agences de proximité et de centres d’affaires régionaux. L’objectif est de se rapprocher davantage de la clientèle et de gagner en parts de marché crédits et dépôts (aujourd’hui limités entre 6% et 7%).
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Ce changement de paradigme vient à rebrousse-poil de la posture de l’ex-actionnaire de référence qui avait fortement ralenti ses investissements au Maroc avant de mettre en vente sa filiale marocaine qui a fini par tomber dans l’escarcelle du groupe familial marocain Holmarcom, mais également à contre-courant du mouvement général du secteur bancaire qui ferme plutôt des agences depuis quelques années pour optimiser la rentabilité de ses fonds propres et le coût de son outil productif (à savoir les murs de ses agences et son capital humain).
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Reste à savoir où le nouveau top management du Crédit du Maroc va-t-il orienter son effort d’extension de son réseau en cherchant davantage d’inclusion territoriale et de rattrapage de ses positions dans les régions périphériques (où généralement la présence des trois principales banques marocaines est plus dense que leur moyenne nationale) ou plutôt en se limitant à avancer ses pions dans les régions principales concentrées sur l’axe Settat-Tanger.