Une autre figure de la génération des pionniers nous quitte. L’artiste Naïma Lamcharki est décédée, samedi, à l’âge de 81 ans, après un long combat avec la maladie.
L’information a été rapportée sur les réseaux sociaux par beaucoup de ses jeunes collègues, profondément attristés par la disparition d’une âme généreuse et d’une personne de grande sensibilité. Les hommages ont afflué de toutes parts après l’annonce de la nouvelle.
Elle a été, longtemps, une icône de la scène dramatique nationale, que ce soit sur les théâtres, le petit écran ou les salles obscures, où elle compte un nombre incalculable de participations, dont des premiers rôles. La défunte était connue pour sa passion pour le jeu et la perfection dans son travail.
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Le public n’oubliera jamais sa prestation époustouflante dans le film à succès «À la recherche du mari de ma femme» de Mohamed Abderrahmane Tazi, qui a marqué des générations de Marocains.
Elle campait, alors, le rôle de Lalla Hobi, la première femme compréhensive de Haj Benmoussa, riche bijoutier polygame de la ville de Fès. Sa grande maîtrise du personnage lui a valu la distinction de meilleure actrice au Festival national du film, en 2001.
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Loin des caméras et des plateaux de tournage, Naïma Lamcharki a laissé exprimer sa fibre humaniste en devant ambassadrice de bonne volonté auprès de l’UNICEF pour promouvoir les droits des enfants au Maroc.
