Challenge, qui a depuis bien longtemps traité de l’immobilier à travers son argus, dans un détail largement applaudi au lancement de cet argus, a, au regard de l’évolution des modes d’exploration, largement dominés par le digital, fait aujourd’hui le choix de parler immobilier à travers une série d’ »immoscopies », à la fois brèves et originales, une série que Challenge inaugure en étroite collaboration avec son partenaire Agenz.ma, qui fournit toutes les données, en ayant les outils techniques et technologiques. 

Sortir des sentiers battus, apporter à nos lecteurs une autre lecture, les surprendre, sont là certainement les objectifs principaux de cette série, que vous retrouverez sur le site challenge.ma et sur le magazine papier, à une fréquence mensuelle. Alors excellente lecture à tous. Aussi nous invitons tous nos lecteurs à ne pas hésiter à nous faire part de leurs suggestions à même d’enrichir nos « immoscopies ».

Lire aussi | Afrique. Top 10 des pays avec les plus importantes entrées de fonds de la diaspora

Quels que soient la commune, le quartier, la rue où l’on achète un bien immobilier à Casablanca, on a toujours ce sentiment de ne pas l’avoir payé au juste prix, qu’on l’a payé probablement bien plus cher, notamment ces dernières années, où l’immobilier est en crise, où vendeurs et acheteurs sont déboussolés, dans un contexte de moins en moins prévisible et qui n’est pas près de livrer tous ses secrets. Sentiment donc légitime, mais, au regard des prix dans certains quartiers de la métropole économique du Royaume, on relativise et l’on s’interroge sur ces niveaux de prix, les considérant soit totalement fous ou totalement faits pour des bourses bien déterminées. Que l’on penche pour l’une ou l’autre hypothèse, l’immobilier casablancais a ses rues les plus prisées, et si vous pensiez tout savoir de votre ville, vous serez fort probablement étonnés de ce que vous allez découvrir. 

Aussi, grâce aux données fournies par notre partenaire Agenz.ma, premier site spécialisé au Maroc et en Afrique dans l’estimation immobilière, qui a sélectionné les rues les plus prisées de Casablanca, nous allons vous faire découvrir les 30 rues qui ont la cote, qui recensent le plus de ventes, que les acheteurs privilégient, chacun pour une raison ou une autre.

Lire aussi | Jonathan Harroch : «J’ai un projet mondial pour mon pays»

Elles sont, pour la plupart, dans les quartiers huppés de la ville, des quartiers qui ne perdent jamais de leur attractivité, séduisant là les acheteurs au portefeuille bien garni, ici visant à investir durablement, ailleurs ceux qui y ont vécu jeunes, et faisant rêver ceux qui ne pouvant y loger, qui s’y rendent pour du shopping, de la restauration, un impératif autre, ou tout simplement pour une balade. Voilà donc pour lancer ce tour des 30 rues les plus prisées de Casablanca, mais auparavant il est important de rappeler la méthodologie d’Agenz.ma, à travers cette note que notre partenaire a élaborée.

Note méthodologique
Pour établir la cartographie des 30 rues les plus chères de Casablanca, Agenz.ma a procédé selon une méthodologie déterminée.  Agenz.ma a collecté, traité et géo-localisé les annonces immobilières et les transactions sur les 4 dernières années à Casablanca, soit de 2019 à 2023. Pour hiérarchiser les rues, Agenza.ma a procédé par élimination pour répertorier les rues qui recensent le plus de ventes par tranches de prix au m2, selon le seuil suivant : 12 000 DH – 15 000 DH – 25 000 DH, puis 40 000 DH. Cela a permis de ne conserver que les rues les plus prisées de Casablanca. Grâce aux outils propres à Agenz.ma, une évaluation automatisée pour un bien standard a ensuite été effectuée sur chacune de ces rues afin de modéliser un prix de vente et un prix au m2 qui reflètent au mieux les niveaux de prix de vente observés, et pouvoir ainsi établir le classement définitif.