Environnement

Des amendes salées attendent les unités de trituration polluantes

Bientôt, la récolte des olives battra son plein. Les unités de trituration disséminées un peu partout sont souvent pointées du doigt pour la pollution des cours d’eau. Cette année, les autorités semblent décidées à sévir. Des amendes salées attendent les contrevenants.

Voilà ce que dit l’article 98 de la loi 36-15 relative à l’eau : « Tout déversement susceptible de porter atteinte au domaine public hydraulique est soumis à autorisation de l’Agence de bassin hydraulique et au paiement d’une redevance ». Et toute infraction à cette disposition est punie d’une amende de 10 000 à 500 000 dirhams.

Les Agences des bassins hydrauliques mènent actuellement des actions de sensibilisation auprès des propriétaires des huileries aux méfaits pour les ressources en eau du déversement des rejets des résidus liquides (margines) issus de l’extraction.

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Les professionnels du secteur de la trituration ont été également sensibilisés aux effets néfastes de ces pratiques sur l’engorgement des canaux d’irrigation, l’affaiblissement du débit des rivières et la détérioration des infrastructures de drainage, particulièrement dans ce contexte de stress hydrique. Les rejets non contrôlés peuvent aussi polluer les nappes phréatiques et les barrages.

Parmi les solutions proposées aux professionnels du secteur, il y a l’installation de bassins d’évaporation naturelle comme procédé de dépollution biologique des margines et autres résidus.

 
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