Fête de la Jeunesse

Fête de la jeunesse : vers un Maroc solidaire

Un Maroc de l’espoir constamment tourné vers l’avenir. C’est la principale aspiration partagée par les nouvelles générations des jeunes et qui se concrétise déjà par des succès dans plusieurs domaines.

Impossible de séparer les deux jours du 20 et du 21 août. Le premier est avant tout le symbole d’une nouvelle ère au Maroc, d’un nouveau contrat social unissant tous les marocains, pour la construction/reconstruction d’un Etat démocratique, indépendant et souverain. Le second est révélateur de ce potentiel exceptionnel de la jeunesse marocaine, mobilisé en permanence au service du premier. La jeunesse marocaine (jeunes âgés de 15 à 24 ans) représente plus de 16% de la population marocaine (16,2% en 2021 d’après le HCP). C’est la première richesse nationale. Les principaux chantiers stratégiques engagés placent d’ailleurs la jeunesse au cœur du processus de développement humain et durable actuellement engagé. C’est notamment le cas de la réforme du système d’éducation   dont l’objectif principal est la réhabilitation de l’école publique pour redevenir le moteur du changement sociétal et de la lutte contre les causes structurelles des inégalités sociales.

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C’est là une mobilisation qui gagnerait à s’étendre à l’ensemble du système d’éducation et de formation, du préscolaire jusqu’à l’enseignement supérieure, en passant par la formation professionnelle. C’est la seule voie qui permettrait de consacrer, de manière effective, l’égalité des chances et l’émergence des compétences sur la base du mérite. Le sport en général et le football en particulier, sport d’équipe où les valeurs partagées ont une profondeur éthique et humaine, illustrent bien, symboliquement, cette aspiration profonde de la jeunesse. L’objectif ultime est de contribuer à la création des conditions favorables à l’émergence d’une jeunesse ouverte sur le monde, tout en étant bien attachée à ses profondes racines. Une jeunesse dynamique et innovante, culturellement immunisée contre les risques inhérents aux dogmatismes et aux tendances extrémistes. Et déjà la jeunesse marocaine a pu honorer son pays, à travers le monde, dans plusieurs manifestations et dans plusieurs domaines. Refusant de s’enfermer dans le passé, ancien ou récent, sans pour autant le négliger, en termes de lectures, de connaissance, de compréhension et d’enrichissement pour mieux faire face aux nouveaux défis de l’avenir, la jeunesse marocaine trace, patiemment et irréversiblement, son chemin, avec fierté et originalité, ayant pour symbole un Souverain absolument épris de progrès et de justice sociale.

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Ainsi, pour illustrer cette nouvelle réalité en pleine gestation, un nouveau pas a été franchi pour la région du Rif, voire, en fait, pour l’ensemble de tout le Royaume, à travers l’amnistie de milliers de cultivateurs de cannabis condamnés ou poursuivis pénalement. Cette région, autrefois isolée, enclavée et appauvrie, a connu, connait et devra connaitre certainement des transformations profondes où le mot « réconciliation » pourra être socio-économiquement et politiquement matérialisé grâce à un engagement officiel et pratique, avec des résultats bien concrets et perceptibles sur le terrain. Résultats bénéfiques avant tout au profit de toute une population ayant pendant longtemps vécu dans la précarité au sens le plus large du terme. Entamer de grands chantiers d’infrastructures tels que celui du port de Nador, renforcer quantitativement et qualitativement les infrastructures scolaires et sanitaires, les routes (…), « détabouiser », légaliser et encadrer la culture du cannabis licite, créer et mettre en place des alternatives socioéconomiques durables, exigent une volonté politique stratégique nourrie par une lucidité exceptionnelle. Qu’il s’agisse de catastrophes naturelles telles que la sécheresse ou les tremblements de terre, dans la région d’Al Hoceima (en 2004) ou du Haouz (en 2023), ou de problèmes structurels tels que le stress hydrique ou la pauvreté, des solutions, sans être magiques, existent et sont possibles. Elles sont d’abord de nature politique. Et la première solution incontournable réside dans la restauration de ce capital immatériel qu’est la confiance dans les institutions, en particulier chez les jeunes marocains, femmes et hommes, détenteurs d’une énergie créatrice, indispensable à la construction de ce Maroc solidaire auquel toutes et tous aspirent.       

 
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