Commerce

Fipar Holding et SFI dans le tour de table de Retail Holding

Un communiqué du Conseil de la concurrence met en lumière un projet de fusion dans le secteur du commerce de détail au Maroc. Détails.

Ce projet implique l’acquisition du contrôle conjoint de Retail Holding, exploitant des enseignes telles que Carrefour, Carrefour Market, Atacadao ou encore Gifi par deux acteurs clés : Fipar Holding, affilié au Groupe CDG, et la Société financière internationale (SFI), une entité du groupe de la Banque mondiale. Cette opération se réalise en collaboration avec les sociétés Best Financière et Sanam Holding.

Selon les termes de l’accord, Fipar Holding envisage d’acquérir 12,03% du capital social de Retail Holding, tandis que la SFI compte acquérir 7,05% du capital.

Lire aussi | Le Moroccan Retail Tech Builder célèbre l’accompagnement de 100 startups  

Fipar Holding, une société anonyme de droit marocain, est un fonds d’investissement généraliste détenu à 100% par CDG Invest. À travers cette opération, Fipar Holding prévoit de consolider sa présence dans le secteur du commerce de détail en acquérant une part importante du capital social de Retail Holding.

Une période d’observation de 10 jours

De son côté, la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, reconnue pour ses investissements dans le développement du secteur privé dans les pays émergents, cherche à investir dans le secteur du commerce de détail au Maroc en acquérant une participation dans Retail Holding.

Lire aussi | Groupe Label’Vie : un nouveau retail park en 2023

Retail Holding SA, la société cible de cette fusion, est un acteur majeur dans le domaine du commerce de détail au Maroc, avec une présence importantes dans plusieurs villes du pays ainsi qu’à l’étranger, notamment en France et en Côte d’Ivoire. Ses filiales opèrent dans l’achat et la vente de produits de consommation courante, offrant une gamme diversifiée de produits alimentaires et non alimentaires.

La période d’observation et d’analyse de cette fusion est en cours, avec une invitation adressée aux tiers intéressés à faire part de leurs observations dans un délai de 10 jours à partir de la date de publication du communiqué par le Conseil de la concurrence.

 
Article précédent

Industrie : quelle stratégie économique ?

Article suivant

Volkswagen Touareg : un restylage qui tombe à pic