Fruits et légumes. Baïtas : « tolérance zéro face aux pratiques qui nuisent au panier marocain »
Les promesses du gouvernement d’un retour à la normale des prix des fruits et légumes ne sont toujours pas tenues à cent pour cent. Les prix étant encore, pour la plupart, à des niveaux élevés, les spéculateurs et autres intermédiaires sont pointés du doigt. L’exécutif décide de se mobiliser de manière ferme et frapper sur les mains de ceux qui profitent de la situation pour assurer des gains aux dépens des citoyens.
Les prix des produits de consommation, et en particulier, les fruits et légumes, sont toujours trop chers épuisant ainsi les budgets des Marocains. Le gouvernement avait promis que les prix de ces produits seront revus à la baisse avant Ramadan, et pourtant les prix maintiennent leurs niveaux élevés. Si la tomate, dont le prix avait atteint 15 DH il y a quelques semaines, a baissé à 7, voire 5 DH, l’oignon, l’aubergine et le poivron résistent encore et se vendent toujours plus chers entre 10 et 12 DH le kilo, relève L’Economiste dans sa livraison de ce mardi 7 mars.
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Cité par le quotidien économique, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas, met cette persistance de hausse des prix sur le compte des spéculateurs. « L’exécutif a pris plusieurs mesures pour faire baisser les prix. De bons résultats ont été enregistrés sur certains produits. Toutefois, les spéculateurs amplifient les prix sur le marché », a-t-il signalé à l’issue d’un point de presse tenu à la fin du Conseil de gouvernement de jeudi dernier.
Baïtas reproche à ces opportunistes leurs méthodes anti-patriotique de profiter de la situation pour augmenter les prix. Il affirme que le gouvernement prendra le taureau par les cornes et se mettra à la traque de toutes formes de spéculation indiquant que « le suivi sera assuré produit par produit jusqu’à un retour à la situation normale », menaçant même d’infliger de lourdes sanctions.