L’inventeur et leader mondial des technologies de micro-irrigation inaugure, le 2 mars à Kénitra, sa première usine en Afrique du Nord. D’un coût total de 2,8 millions de dollars, la nouvelle unité produira principalement des goutteurs pour l’arrosage.
Etape majeure dans l’histoire du groupe Netafim. Le géant israélien de la technologie agricole, qui opère au Maroc depuis au moins 1994 par l’intermédiaire de sa filiale Regafim, va désormais produire localement, notamment à Kénitra où il va démarrer officiellement sa nouvelle usine le 2 mars 2023. Le site de production qui a nécessité un investissement de 30 millions de dirhams (2,8 millions de dollars) sera inauguré en grande pompe en présence du ministre de l’Agriculture et du ministre de l’Industrie, des ambassadeurs du Mexique et d’Israël, ainsi que d’autres personnalités importantes des secteurs public et privé de l’agriculture.
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Opérant sur le national depuis presque 30 ans, ce n’est qu’en 2017 que Netafim a créé une filiale au Maroc en 2017 grâce à l’ingénieur agronome Marouane Benmouama, directeur Afrique du Nord et de l’Ouest de Netafim Morocco jusqu’en juillet 2022 (actuellement directeur général Afrique de Earthsense). Ce dernier a été à l’origine du lancement de Netafim Morocco avec un effectif de 20 personnes. En moins de cinq ans, la filiale a atteint un chiffre d’affaires de 25 millions de dollars. Mais, depuis février 2018, au niveau mondial, Netafim a vendu 80% de ses actions à Orbia (ex-Mexichem), un groupe mexicain de produits pétrochimiques, pour 1,5 milliard de dollars, le restant du capital est israélien.
Aujourd’hui, à partir de son usine de Kénitra, Netafim produira principalement des goutteurs pour l’arrosage afin d’approvisionner dans un premier temps le marché intérieur avant d’étendre progressivement son offre aux autres pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA). Netafim Morocco table sur la création, à terme, de 150 à 200 emplois. En attendant, lors de l’inauguration de son usine, elle célébrera également la signature de plusieurs partenariats avec des instituts publics marocains tels que l’Institut national de la Recherche Agronomique (INRA) et l’Institut agronomique et vétérinaire d’Agadir.
