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La BEI et l’UE lancent l’assistance technique à la construction de 150 établissements scolaires communautaires au Maroc

La Banque européenne d’investissement (BEI), en collaboration avec l’Union européenne (UE) et le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports (MENPS), a lancé une initiative ambitieuse pour développer plus de 150 établissements scolaires communautaires dans les zones rurales du Maroc.

Ce projet, financé à hauteur de 125,8 millions d’euros (environ 1,3 milliard de dirhams), vise à améliorer l’accès à l’éducation dans des régions où les infrastructures scolaires font souvent défaut.

Un projet d’envergure pour l’éducation en milieu rural

Annoncé lors d’une réunion à Rabat le 15 octobre 2024, en présence du ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, du chef de la représentation de la BEI au Maroc, Adrien de Bassompierre, et du chef de la coopération de l’Union européenne au Maroc, Jean-Christophe Filori, ce programme vise à transformer l’accès à l’éducation dans les zones rurales du Royaume. Il s’inscrit dans la stratégie nationale pour promouvoir l’équité et l’égalité des chances dans le secteur éducatif, conformément à la feuille de route 2022-2026 du MENPS.

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Ce projet s’étendra sur une durée de cinq ans et comprend une assistance technique, dotée de 6,5 millions d’euros (70 millions de dirhams), pour accompagner les autorités marocaines dans la conception et la construction des établissements. Une assistance complémentaire de 2,5 millions d’euros (27 millions de dirhams) sera allouée à l’amélioration de la qualité de l’éducation dans ces infrastructures.

Des écoles adaptées aux besoins locaux

Les établissements communautaires visés par ce programme sont spécialement conçus pour répondre aux besoins spécifiques des zones rurales, en tenant compte des réalités démographiques et géographiques. Ces écoles ont pour objectif d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des enseignants, tout en désengorgeant les établissements satellites existants. Une attention particulière sera accordée à l’inclusion des jeunes filles et des enfants en situation de handicap.

Les infrastructures seront construites selon des normes environnementales avancées, avec un accent sur les solutions énergétiques durables et une intégration harmonieuse dans leur environnement. Chaque projet sera ajusté en fonction des spécificités du territoire, afin de renforcer la cohésion sociale et offrir des chances égales à tous les enfants, quel que soit leur lieu de résidence.

Un soutien renforcé aux enseignants et aux directeurs d’écoles

Outre la construction de nouvelles infrastructures, le programme prévoit un volet de formation destiné aux enseignants et aux directeurs d’établissements scolaires. Cela vise à améliorer la qualité de l’enseignement dispensé et à renforcer la gouvernance des établissements éducatifs. L’approche collaborative adoptée, basée sur le transfert de compétences, permettra également d’accroître les capacités locales dans les domaines de la conception bioclimatique et de l’exécution des travaux.

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La BEI et l’Union européenne, partenaires de longue date du Royaume dans le domaine de l’éducation, réitèrent leur engagement en faveur de l’amélioration des conditions de vie dans les zones rurales. Jean-Christophe Filori a souligné l’importance de cette initiative en rappelant que « les besoins en éducation de qualité sont plus importants en zone rurale qu’ailleurs », tandis qu’Adrien de Bassompierre a insisté sur la portée transformatrice du projet, affirmant qu’il ne s’agit pas seulement de construire des écoles, mais de bâtir un avenir plus inclusif et prometteur pour les jeunes marocains.

 
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