Décidément, l’infrastructure publique de santé intéresse de plus en plus les investisseurs.
Après la CMR (Caisse Marocaine de Retraites) qui avait raflé en 2019 cinq CHU (Centre Hospitalier Universitaire) mis en vente par l’Etat en quête de revenus pour renflouer ses caisses, c’est au tour de la CDG de s’y intéresser. Cette fois-ci, ce n’est pas dans le cadre d’une opération de lease-back que la vieille dame CDG investit dans l’immobilier public de santé (ce qui avait été le cas de l’opération CMR/Ministère de la Santé dont les actifs sous-jacents ont atterri dans un OPCI ad hoc géré par Ajar Invest).
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Le groupe public CDG dirigé par Khalid Safir, qui a pour mission, entre autres, de promouvoir et soutenir le développement territorial, s’apprête à travers ses filiales, MedZ et CGI Management, à construire en qualité de Maitre d’Ouvrage Délégué « clés en main » pour le compte du ministère de la Santé, huit hôpitaux provinciaux et de proximité dans la Région Fès/Meknès, d’une capacité totale cumulée de plus de 700 lits, et ce, selon un cahier des charges bien précis.
Les hôpitaux en question se situent à Moulay Yacoub, Boulemane, Tahla, Fès, Meknès, Sefrou, Taounate et Aïn Taoujtate. Le lancement de ces projets intervient trois ans après la cérémonie de signature d’une convention entre le ministère de la Santé et le Conseil de la Région Fès-Meknès, portant sur une valeur globale de plus de 2,6 milliards de dirhams et incluant les huit hôpitaux en question.
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L’entrée en service devra, quant à elle, intervenir en début 2025 et viendra soulager le manque en infrastructures de santé dans les localités et la région concernées.
