C’est devenu coutumier. A chaque occasion suscitant de grosses dépenses, les guichets automatiques de toutes les banques annoncent leur état à fond de cale ou tout simplement se mettent « hors service ».

Les Marocains se précipitent sur les guichets bancaires bien avant l’Aïd Al Adha pour effectuer des retraits importants, assez pour couvrir les grosses dépenses de cet évènement religieux. C’est ainsi que l’approche de l’Aïd Al Adha a entraîné une augmentation du déficit de liquidité bancaire au Maroc, selon une note de BMCE Capital Global Research (BKGR). Au cours de la semaine du 15 au 21 juin, le déficit s’est creusé de 1,15%, atteignant ainsi 112,3 milliards de dirhams (MMDH). Cette hausse s’explique par la forte demande de monnaie fiduciaire liée à la fête religieuse. Il s’agit de la cinquième semaine consécutive de creusement du déficit, qui reste au-dessus du seuil de 100 MMDH.

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Dans le même temps, les avances de la banque centrale sur une durée de 7 jours ont connu une augmentation significative de 19,1 MMDH, passant de 35 MMDH à 54,1 MMDH. Cette situation met en évidence les tensions sur la liquidité bancaire pendant cette période particulière de l’Aïd Al Adha.