Le boycott des ports marocains par l’Algérie n’a aucun impact
L’Algérie décide de boycotter les ports marocains. Moins d’un mois plus tard elle revient en partie sur sa décision. Les dirigeants du pays maghrébin ont dû s’apercevoir de l’aspect insensé de cette manœuvre qui dénote un certain amateurisme politique sidérant.
Convaincu de la futilité de sa décision, l’Etat algérien décide de partiellement se rétracter. Une lettre datée du 29 janvier informe les importateurs qu’il est désormais possible de procéder à la domiciliation de toutes les opérations d’importation, en particulier pour les produits périssables, dont la date d’embarquement à bord des navires est antérieure au 10 janvier. La décision initiale d’interdire toute opération de domiciliation pour les contrats de transport impliquant les ports marocains avait été prise le 10 janvier.
Le caractère agressif du pouvoir algérien à l’égard du Maroc dont les motivations sont un secret de polichinelles, résulte dans la prise de décisions irréfléchies. Le domaine maritime marocain en plein essor, dont le port Tanger Med compte parmi les pus grands au monde n’a pas échappé aux plans maléfiques du pays voisin. La place importante occupée par ce joyau portuaire dans la région méditerranéenne fait en sorte qu’il soit considéré comme incontournable et connecté à tous les continents. La décision de boycotter les ports marocains peut être interprétée comme une tentative désespérée de pression sur ce grand terminal portuaire. Cependant, les transactions algériennes à Tanger Med représentent une petite partie du trafic global du port.
Lire aussi | Le leader turc de la chaussure s’invite au capital de Shoeleven Company de la famille Jettou
En effet, la tentative de boycotter les ports marocains, interprétée comme une pression sur le terminal portuaire de Tanger Med, a un impact quasi inexistant. Les transactions algériennes à Tanger Med représentent une fraction négligeable du trafic global du port, qui demeure surbooké malgré la décision politique. Joint par nos confrères de Maroc Hebdo, Najib Mikou, expert économique, souligne que cette décision haineuse et politiquement motivée n’affecte guère les échanges mondiaux, et l’Algérie est largement ignorée depuis 30 ans sur la scène mondiale.
Il précise que dans le jargon rétrograde du régime algérien, il existe une insomnie permanente liée à un pays non spécifié. La décision de l’Algérie, notamment contre Tanger Med, pourrait cependant se retourner contre elle en augmentant les coûts du fret maritime. Des économistes estiment que bien que cela n’affectera pas le statut mondial de Tanger Med, cela détournera les importations vers d’autres ports, entraînant des coûts et des délais de transport accrus. Cette initiative reflète les tensions géopolitiques entre les deux pays, l’Algérie cherchant à saper le succès de Tanger Med, classé parmi les ports les plus performants au monde et devenu une porte d’entrée majeure vers la mer.
Lire aussi | Aviculture. Le champion marocain vend une de ses filiales à l’émirati Invictus Investment Company
Plus encore, la décision de l’Algérie de boycotter les ports marocains, notamment Tanger Med, pourrait se retourner contre elle en augmentant les coûts du fret maritime. Des économistes estiment que cette décision politique n’affectera pas le statut mondial de Tanger Med, mais détournera les importations vers d’autres ports, augmentant ainsi les coûts et les délais de transport. Cette initiative reflète les tensions géopolitiques entre les deux pays et vise le succès de Tanger Med, classé parmi les ports les plus performants au monde et devenu une porte d’entrée majeure vers la mer, explique l’hebdomadaire marocain.