Dans une optique de diversification et de couverture des risques pour les investisseurs, le Maroc se prépare à lancer son marché à terme.

Un marché à terme, cela tombe à pic ! Le Maroc franchit une nouvelle étape dans la modernisation de ses marchés financiers avec le lancement imminent d’un marché à terme. Cette avancée, annoncée par Nezha Hayat, présidente de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), s’inscrit dans le cadre du nouveau Plan stratégique visant à créer de nouveaux marchés.

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« Nous ciblons le lancement effectif du marché à terme prochainement avec la finalisation des dimensions techniques et réglementaires », a déclaré Mme Hayat. L’introduction de ce nouvel instrument financier permettra aux investisseurs de se couvrir contre les risques et devrait stimuler la liquidité, un facteur clé d’attractivité pour la place financière marocaine.

Au-delà du marché à terme, l’AMMC poursuit ses réformes, notamment sur le segment de la gestion collective d’épargne. La refonte de la loi sur les OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) ouvrira la voie aux ETF (Exchange Traded Funds) et à de nouveaux fonds destinés aussi bien aux particuliers qu’aux investisseurs professionnels.

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La cotation des OPCI (Organismes de Placement Collectif Immobilier) sera également activée, élargissant ainsi la base d’investisseurs et la liquidité de ce segment. « Nous continuerons à accompagner les intervenants pour étoffer l’offre et stimuler la demande, en favorisant notamment les canaux numériques », a souligné la présidente de l’AMMC.

Ces évolutions réglementaires et produits innovants nécessiteront un cadre de supervision renforcé, combinant une approche par les risques et des outils digitaux. Mme Hayat vise ainsi à « améliorer la contribution du marché des capitaux au financement de l’économie, en mettant à profit son potentiel de mobilisation de l’épargne vers l’investissement productif ».

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Dans un contexte économique mouvant, ces réformes ambitieuses du marché financier marocain visent à le rendre plus attrayant, diversifié et à même de canaliser l’épargne vers les secteurs porteurs de croissance durable.