Le secteur marocain du textile & cuir continue d’intéresser les investisseurs, après CDG Invest (à travers Nama Holding) qui a pris une participation minoritaire dans  Vita Couture en fin 2022, c’est au tour d’une autre PME familiale, Plastigran en l’occurrence, de vivre une passe d’armes capitalistique.

Cette fois-ci, il s’agit non pas d’une ouverture de capital pour financer la croissance, mais d’une transmission capitalistique. Aussi, la famille Chraibi, actionnaire historique de ce fabricant de chaussures vient de céder 100% du capital à un entrepreneur espagnol qui fait ses premiers pas au Maroc, après avoir déjà investi en Mauritanie à travers la société AST-CostaIttica, spécialisée dans la pêche et la production artisanale de poissons et de fruits de mer.

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Dénommé Marin Lopez José, le repreneur espagnol opère cet investissement à travers une structure ad hoc dénommée Baharex. Pour l’instant, rien ne filtre par rapport à cette transaction qui a porté sur 100% du capital racheté auprès de Younes Chraibi et Mohamed Najib Chraibi, les deux actionnaires sortants, mais le nouveau maître des lieux compte accélérer le développement de Plastigran en procédant à une extension des capacités de production et très certainement un renforcement de l’effectif qui totalise aujourd’hui quelque 200 salariés. 

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Rappelons que Plastigran est une entreprise industrielle qui opère, depuis sa création en 1986, dans le secteur de la chaussure en général, avec une spécialisation dans la femme et la fille, principalement des sandales, mules, ballerines en cuir ou en synthétique. La quasi-totalité de la production est exportée vers le marché européen pour des donneurs d’ordre essentiellement constitués de grandes enseignes européennes.