Industrie

Le groupe GPC en roue libre. Lancement imminent d’une 8ème unité de production

Sept ans après avoir investi 800 millions de dirhams dans une nouvelle usine à Kénitra, le groupe GPC (Gharb Papier et Carton), filiale de Ynna Holding, souhaite renforcer sa présence dans la région de Meknès.

Le leader du marché marocain des emballages en carton ondulé, très utilisés dans les secteurs agricoles et industriels, s’apprête à lancer la construction d’une deuxième unité industrielle à la capitale ismaélienne, cette fois-ci à la zone Agropolis sur un terrain qui s’étend sur près de 1,5 hectare.

Lire aussi | STAM. Un groupe de BTP qui monte

Alors que l’unité historique de GPC à Meknès est tournée vers la production de cornières et mandrins, celle qui viendra renforcer son dispositif industriel à l’horizon de fin 2025 sera spécialisée dans l’emballage en carton ondulé essentiellement utilisé par l’industrie agroalimentaire, d’où le choix d’Agropolis, zone industrielle gérée par MedZ et dédiée à l’agrobusiness.

Dotée d’une enveloppe d’investissement de près de 250 millions de dirhams, celui qui sera le 9ème site de GPC à travers le Maroc (répartis sur 5 villes du pays ainsi que Dakhla où une unité de caisses dites américaines est en chantier depuis quelques mois) devra employer, à terme, une centaine de salariés, ce qui hissera l’effectif global du groupe GPC à près de 1.200 collaborateurs.

Lire aussi | Ces indicateurs qui confirment la reprise (timide) du marché immobilier

Rappelons que GPC réalise un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dirhams dans un marché estimé à plus de neuf milliards de dirhams où plusieurs centaines d’opérateurs s’activent, mais qui reste tout de même dominé par le trio GPC, CMCP (filiale de l’américain International Paper) et Smurfit KAPPA (l’irlandais récemment implanté au Maroc).

 
Article précédent

AMCOP met en lumière le rôle de la technologie dans la gestion de la copropriété lors de l'IMMOTECH Proptech Expo

Article suivant

Industries culturelles et créatives: Les Assises reviennent après cinq ans d’éclipse