Le Maroc confirme son positionnement dans le Top 100 des meilleurs écosystèmes de start-up au monde, selon le classement 2025 publié par le cabinet spécialisé StartupBlink. Le Royaume se hisse à la 88e place mondiale, gagnant 4 rangs par rapport à l’année précédente.

Dans ce « Global Startup Ecosystem Index 2025 », le Maroc figure parmi les 13 pays africains présents dans le Top 100. Sur le plan continental, il se classe au 9e rang africain, derrière des pays comme l’Afrique du Sud (52e), le Kenya (58e), l’Égypte (65e), et le Nigeria (66e), mais devant des nations telles que le Sénégal, l’Ouganda ou encore le Rwanda.

Ce classement est établi à partir de 33 indicateurs répartis en trois catégories principales :

• Quantité : nombre de start-up, espaces de coworking, accélérateurs, événements dédiés…
• Qualité : investissements, présence de licornes, centres R&D, multinationales implantées, etc.
• Environnement des affaires : accès à Internet, fiscalité, cadre réglementaire, innovation technologique, entre autres.

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Le Maroc, un écosystème en construction

L’amélioration de la position du Maroc est le fruit d’un effort continu pour renforcer son tissu entrepreneurial. Des initiatives publiques et privées dans les domaines de l’innovation, du financement, et de l’accompagnement des jeunes pousses ont permis au pays d’accroître sa visibilité sur la carte mondiale des start-up.

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Si aucune ville marocaine ne figure encore dans le Top 100 des villes les plus dynamiques pour les start-up (dominé en Afrique par Lagos et Le Caire), l’évolution positive du classement national laisse entrevoir un potentiel à fort développement, notamment à Casablanca, Rabat ou Marrakech, où se concentrent une partie des hubs technologiques du Royaume.

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Une dynamique régionale positive

À l’échelle du continent, dix pays africains ont amélioré leur classement cette année. Le Maroc fait partie des bons élèves, aux côtés de la Tunisie (+8 places), du Ghana (+7), et du Kenya (+5). Cette montée en puissance des écosystèmes africains montre que le continent est en pleine transformation digitale, avec des pôles émergents qui gagnent en maturité.