Le stade Hassan II, le nouveau « phare d’Alexandrie », s’émerveille Le Point
Le Maroc, en pleine préparation pour la Coupe du Monde de football 2030 s’apprête à construire le plus grand stade de football du monde. Surnommé le « phare d’Alexandrie » moderne par l’hebdomadaire français Le Point, qui estime que le stade Hassan II de Casablanca promet d’être bien plus qu’une simple infrastructure sportive.
À l’horizon 2030, Casablanca s’apprête à accueillir un joyau architectural sans précédent : le grand stade Hassan II. Ce projet titanesque, conçu par le cabinet britannique Populous, promet d’être le plus grand stade de football au monde, avec une capacité impressionnante de 115 000 places. Situé à El Mansouria, à 34 kilomètres au nord de Casablanca, ce stade ne sera pas seulement un lieu de compétition sportive, mais un symbole de la puissance et de l’influence du Maroc sur la scène internationale.
Le Mondial 2030, une collaboration entre l’Espagne, le Portugal et le Maroc, verra plusieurs de ses événements majeurs se dérouler dans ce stade. Le Royaume espère ainsi décrocher l’organisation de la cérémonie d’ouverture ou de la finale, des moments qui captivent l’attention de près de deux milliards de téléspectateurs à travers le globe. Comme l’a décrit Benoît Delmas dans une chronique pour Le Point, ce stade « sera spécialement construit pour la Coupe du monde avec l’ambition manifeste d’accueillir la finale ou la cérémonie d’ouverture. »
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Mais au-delà de l’aspect sportif, le stade Hassan II est perçu comme un outil de soft power, destiné à renforcer l’image du Maroc comme un hub stratégique entre l’Occident et l’Afrique. En effet, Delmas souligne que ce stade « n’est pas seulement un stade, mais un outil de pouvoir, d’influence et de rayonnement. » Le design du stade, inspiré des rassemblements sociaux traditionnels marocains, les « moussems », se démarque par une structure unique recouverte d’une grande tente, symbolisant à la fois l’héritage culturel et les ambitions futures du Royaume.
Ce stade, dont la livraison est prévue en 2029, est appelé à devenir un phare moderne, non pas pour guider des navires, mais pour capter l’attention des téléspectateurs et projeter le rayonnement du Maroc à travers le monde. Comme le rappelle Delmas, « la grandeur aujourd’hui n’est plus de guider les bateaux, mais d’aimanter les téléspectateurs et de projeter son soft power. »
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Le stade Hassan II incarne la vision marocaine d’un futur où le sport, la culture et la diplomatie se rencontrent pour façonner une nouvelle ère d’influence et de grandeur. Ce projet monumental, tel que décrit dans l’article du Point, est bien plus qu’une infrastructure sportive : c’est une déclaration d’intention, une démonstration de la capacité du Maroc à faire briller son savoir-faire sur la scène mondiale.