Energie renouvelable

L’énergéticien italien Enel dope sa filiale marocaine

Sept ans après avoir pris pied au Maroc, l’énergéticien Enel nourrit de grandes ambitions au Maroc.  Le géant italien (4ème producteur d’électricité au monde derrière les deux français Engie et EDF et le chinois Datang), qui produit de l’électricité depuis plus d’un siècle vient d’injecter 8,2 millions d’euros dans le capital de sa filiale Enel Green Power Morocco (EGPM), préqualifiée pour le marché Noor Midelt II de Masen.

Le géant italien a donné les moyens à sa filiale marocaine pour poursuivre son développement dans le Royaume, où il vient d’être préqualifié, en consortium avec Taqa Morocco, pour le marché d’un des plus grand projet solaire au Maroc, notamment celui dédié à la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance de la deuxième centrale du complexe solaire « Noor Midelt II ». Cette centrale photovoltaïque avec stockage par batterie sera dotée d’une capacité installée de 400 MW avec deux heures de stockage.

Lire aussi | Banque d’affaires. Sofia Mansouri prend les commandes de Red Med Corporate Finance

En effet, l’énergéticien italien a injecté 8,2 millions d’euros dans sa filiale marocaine Enel Green Power Morocco, faisant passer du coup le capital de cette dernière de 65,3 millions d’euros à 67,5 millions d’euros, soit plus de 727 millions de DH. Pour rappel, c’est la deuxième opération du genre. En 2018, le groupe italien qui avait été déclaré adjudicataire (via un groupement qui comptait aussi le constructeur allemand d’éoliennes Siemens Wind et le leader marocain des énergies renouvelables Nareva), en mars 2016, du marché de 11 milliards de DH comprenant la réalisation et l’exploitation du programme éolien intégré de 850 MW qui comprend les parcs éoliens de Midelt (150 MW), Tiskrad (300 MW), Tanger (100 MW), Jbel Lahdid (200 MW) et Boujdour (100 MW), avait également injecté quelques 169 millions de DH dans le capital de sa filiale locale.

Lire aussi | La COSUMAR passe sous le contrôle à 100 % d’un pool d’investisseurs institutionnels marocains

Cette fois-ci avec le marché de la deuxième centrale du complexe solaire « Noor Midelt II », Enel a voulu prendre les devants. En effet, ce n’est que le lundi 10 juillet dernier que l’agence marocaine des énergies renouvelables (Masen) a annoncé la liste des six consortiums préqualifiés pour construire la centrale solaire Noor Midelt II de 400 mégawatts dans les montagnes de l’Atlas.  Outre le groupement mené par Enel avec Taqa Morocco, et le Saoudien Acwa qui a soumissionné seul, le bras armé de l’Etat marocain dans les énergies renouvelables a retenu également la candidature  des consortiums dirigés par Cobra Servicios, Communicaciones y Energia (Espagne), EDF Renouvelables (France), Iberdrola Renovables International (Espagne), International Power (Belgique).  Pour rappel, la centrale solaire Noor Midelt II fait partie du plan «Noor » lancé par le Roi Mohammed VI. A noter aussi qu’à Midelt déjà, le groupe italien y dispose d’un parc éolien opérationnel d’une capacité de 210 MW, en plus de deux parcs en construction à Boujdour (317 MW) et à Essaouira (280 MW).

 
Article précédent

Banque d’affaires. Sofia Mansouri prend les commandes de Red Med Corporate Finance

Article suivant

La SAMIR. Le Front national pour la sauvegarde de la raffinerie propose une souscription publique via le marché boursier