Le think tank Policy Center for the New South vient d’éditer une étude sur le rôle crucial de l’informel dans l’économie nationale étant un important employeur, mais qui exerce en même temps un impact négatif sur le marché du travail.

Intitulée « L’informel au Maroc : repenser la structure globale des incitations pour une économie plus inclusive et dynamique », l’étude qui bénéficie du soutien de la Banque mondiale, indique que le secteur informel joue un rôle crucial dans l’économie marocaine en employant une grande partie de la population. Cependant, il présente des inconvénients tels que la précarité de l’emploi, les bas salaires et les pertes de recettes fiscales pour l’État.

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Malgré la croissance économique, la réduction de l’informalité progresse lentement. Plusieurs facteurs contribuent à l’expansion de ce secteur, notamment le manque de dynamisme du secteur privé pour absorber les nouveaux travailleurs, relève l’étude signée Hamza Saoudi et Ahmed Ouhnini, deux imminents économistes marocains.

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Des politiques visant à flexibiliser le marché du travail ou à renforcer les contrôles de l’État pourraient aider à réduire l’informalité. Il est essentiel de prendre en compte la réalité du secteur informel lors de l’élaboration de politiques publiques pour faciliter une transition graduelle vers l’économie formelle.