Croissance

Maroc. Le secteur agricole et la demande extérieure ont joué un rôle moteur au 2e trimestre

L’économie marocaine poursuit sa croissance au deuxième trimestre 2023, portée par l’activité agricole et une demande extérieure solide, mais des défis subsistent avec la baisse de la demande intérieure, de l’investissement et une inflation élevée.

La croissance économique marocaine au deuxième trimestre 2023 est portée par le secteur agricole et la demande extérieure. Cependant, la baisse de la demande intérieure et de l’investissement brut soulève des préoccupations. Au deuxième trimestre de l’année 2023, l’économie marocaine a enregistré une croissance solide de 2,3%, surpassant ainsi la performance du même trimestre de l’année précédente qui était de 2,2%.

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Cette croissance a été largement soutenue par le secteur agricole en plein essor et une demande extérieure vigoureuse. Malgré le contexte d’inflation élevée, l’économie nationale a également bénéficié d’une amélioration de sa capacité de financement.

Croissance économique du secteur agricole de 6,3%

Le secteur agricole a joué un rôle moteur dans la croissance économique, affichant une augmentation significative de 6,3%. Cette performance remarquable fait suite à une baisse de 13,5% enregistrée au deuxième trimestre de l’année précédente. L’agriculture a connu une reprise robuste, tandis que la pêche a également enregistré une croissance modeste de 0,5%. Cette reprise du secteur agricole a contribué de manière significative à la croissance économique globale du pays.

Hausse des exportations de biens et services de 6,5%

Parallèlement, la demande extérieure a joué un rôle crucial dans la croissance économique. La hausse des exportations de biens et services de 6,5% a été un moteur clé de la croissance, bien que cette performance soit inférieure à celle enregistrée lors de la période correspondante de l’année précédente, qui était de 27,7%. Les importations de biens et services ont également augmenté, mais à un rythme plus modéré de 1%. Malgré cette hausse des importations, la contribution nette des échanges extérieurs à la croissance économique reste positive.

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Il convient de noter que cette croissance économique s’est produite dans un contexte d’inflation élevée, avec une augmentation du niveau général des prix de 4,5% par rapport à l’année précédente. Cependant, malgré cette pression inflationniste, l’économie nationale a réussi à améliorer sa capacité de financement. Grâce à la hausse du produit intérieur brut (PIB) aux prix courants et à l’augmentation des revenus nets en provenance du reste du monde, le revenu national brut disponible a progressé de 6,4%. Cette amélioration de la capacité de financement témoigne de la résilience de l’économie marocaine face aux défis économiques actuels.

 
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