Amorcée à la mi-2023, la reprise de la demande intérieure au Maroc s’est affermie au troisième trimestre de l’exercice en cours, à +5% au lieu de 4,3% en moyenne aux six premiers mois, d’après les dernières statistiques du Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Malgré le redressement des prix alimentaires ayant ravivé les tensions inflationnistes, «le pouvoir d’achat des ménages aurait conservé son évolution positive, grâce à une augmentation des revenus salariaux», explique le HCP dans un point de conjoncture.

Le relèvement des transferts publics en faveur des ménages pauvres et l’amélioration des transferts extérieurs auraient, également, conforté la hausse des revenus des ménages, soumis sur l’ensemble de l’année 2024 au repli de l’activité en milieu rural.

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Les dépenses des ménages auraient, quant à elles, profité principalement aux produits agroalimentaires, aux biens domestiques et, dans une moindre mesure, aux produits agricoles.

Globalement, la consommation des ménages aurait affiché une progression de 3,2% au T3-2024, contribuant pour 2 points à la dynamique de la croissance économique globale.

Pour ce qui est des dépenses d’investissement, elles auraient soutenu l’activité au 3ème trimestre de cette année, affichant une progression de 9,6%.

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Compte tenu des perspectives de croissance de la demande intérieure et des gains accumulés par le repli des coûts de production amorcée en 2023, les entreprises privées auraient accru leurs dépenses en équipement industriel, renforçant leurs recours au financement bancaire et à l’autofinancement.

Au terme des mois de juillet et août 2024, les flux nets des crédits d’équipement accordées aux sociétés non financières privées auraient crû de 8,9%, en variation annuelle. Le mouvement de stockage aurait été, en revanche, moins important, comparativement au deuxième trimestre, contribuant pour 0,4 point à la croissance.