Une déclaration fracassante vient de secouer le monde de la technologie : selon Jensen Huang, PDG de NVIDIA, savoir coder ne garantira plus un emploi.

L’homme à la tête de l’une des entreprises les plus prospères ces dernières années, notamment grâce à la demande croissante en intelligence artificielle et l’utilisation intensive de ses GPU, semble également jouer le rôle de visionnaire en matière d’orientation professionnelle. Lors du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, qui s’est tenu du 12 au 14 février 2024, Huang a surpris en déconseillant aux parents d’encourager leurs enfants à apprendre la programmation.

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Au cours des dernières décennies, la programmation a été considérée comme une voie sûre vers l’emploi. Cependant, Huang rompt avec cette perception en prédisant que l’intelligence artificielle rendra bientôt cette compétence obsolète. Il explique que NVIDIA développe des technologies permettant à chacun de coder en langage naturel, rendant ainsi les compétences en programmation moins essentielles. Huang va même jusqu’à affirmer que bientôt, « n’importe qui dans le monde sera un programmeur », car l’IA sera capable de générer du code aussi efficacement qu’un humain. En somme, l’IA pourrait bien signer l’arrêt de mort de la programmation telle que nous la connaissons.

Une menace à relativiser

Cette vision n’est pas partagée par tous. Patrick Moorhead, analyste chez Forbes, a répondu aux déclarations de Huang en soulignant que malgré les prédictions récurrentes sur la fin du codage, la demande en programmeurs reste forte. Il estime que l’IA ne remplacera pas le codage de sitôt, mais plutôt le mettra à la portée d’un plus grand nombre de personnes, tout comme la publication assistée par ordinateur a démocratisé la créativité. En outre, les développeurs eux-mêmes ne semblent pas encore se sentir menacés par l’IA, car ses capacités actuelles restent limitées.

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En fin de compte, l’impact réel de l’IA sur le marché du travail reste à déterminer. Certains la voient comme une menace pour l’emploi, tandis que d’autres y voient une opportunité de productivité accrue. Une récente étude de Bloomberry aux États-Unis indique une augmentation de la demande de programmeurs depuis l’avènement de ChatGPT, illustrant ainsi la prépondérance continue des compétences en programmation sur le marché de l’emploi.