Quelques jours après la signature d’un protocole d’accord entre la Fondation Laprophan et MAScIR pour le développement en commun de nano-anticorps issus de camélidés pour usage médical et cosmétique, on en sait un peu plus sur la répartition du capital et la gouvernance de la joint-venture issue de nature de ce partenariat inédit.

Ibyltech dont la raison sociale renvoie à « Ibyl » (chameau en arabe) et qui a été domiciliée à Casablanca compte le groupe Laprophan, premier laboratoire pharmaceutique marocain, pour actionnaire majoritaire à hauteur de 66%, alors que le bras armé en R&D de l’Université Mohammed  VI Polytechnique en détient 25%.

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Quant à la surprise du tour de table, elle s’appelle Karim Hajji, l’ex-patron de la Bourse de Casablanca et gérant de GEM Finance, une boutique de M&A qu’il a lancée en juillet 2020, qui fait son entrée au capital d’Ibyltech sans savoir pour l’instant s’il sera un sleeping partner ou s’il aura un rôle dans le management.

Pour ce qui est de la gouvernance et ayant opté pour le format SAS (Société par Actions Simplifiée), la présidence d’Ibyltech revient à Laprophan qui sera représentée dans cette fonction par son PDG Farid Bennis. C’est dire que Laprophan, qui apporte à ce partenariat le savoir-faire industriel et administratif, notamment pour l’obtention des premières AMM (autorisations de mise sur le marché) nécessaires pour commercialiser tout produit médical issu de la future unité industrielle d’Ibyltech qui sera basée à Laâyoune, pilotera aussi bien les opérations industrielles que la gouvernance.

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Rappelons, que les nano-anticorps issus des camélidés servent à des traitements thérapeutiques offrant un meilleur ciblage que les anticorps monoclonaux classiques notamment en oncologie, infectiologie, maladies auto-immunes et autres maladies rares. C’est dire toute l’ambition du projet porté par Ibyltech. Bon vent !