Midelt Noor I : un méga-projet qui tarde toujours à voir le jour
Relancé par injonction royale en novembre 2022, le projet de construction de la centrale solaire Noor Midelt I tarde toujours à être mis sur rail.
Alors que MASEN (l’Agence marocaine pour l’énergie durable) vient de lancer l’appel d’offres de Noor Midelt II, la première phase dont les adjudicataires ont été déclarés en juillet 2019 tarde toujours à se mettre sur rails.
Lire aussi | Ministère de l’Economie et des Finances. Un nouveau statut en cours
Combinant les technologies solaire photovoltaïque (PV) et solaire thermodynamique (CSP) pour un meilleur rendement de la capacité à installer, à savoir une puissance totale de 800 MWc dont plus de la moitié en PV, la centrale de Noor Midelt I devait mobiliser une enveloppe d’investissement de vingt milliards de dirhams à réaliser par le trio adjudicataire, à savoir EDF Renouvelables (France), Masdar (Emirats Arabes Unis) et Green of Africa (Maroc).
Lire aussi | Une photo de Sa Majesté le Roi choisie par The Guardian parmi les plus marquantes au monde
Selon de sources proches du dossier, malgré la signature d’un contrat PPA (achat d’électricité à long terme) en fin 2022, suite au rappel à l’ordre par le Roi Mohammed VI pour accélérer la mise en œuvre du projet, qui sécurise au développeur la vente de l’électricité produite sur le long terme, d’autres problèmes techniques subsistent et empêchent à ce jour le groupement adjudicataire à lancer les travaux de construction (en retard de près de quatre ans). Pour l’instant, rien ne filtre de la part du maitre d’ouvrage, MASEN, mais si le projet n’est pas réellement lancé d’ici fin 2023, un revirement n’est pas à écarter dans ce méga-chantier.