Automobile

Moroccan Automotive Technologies : un Salon qui a tenu toutes ses promesses

La 3ème édition du Salon «Moroccan Automotive Technologies» (M.A.T), qui s’est tenue à Casablanca et qui a refermé ses portes le 17 novembre dernier, a été un franc succès. Cet événement a attiré un grand nombre de participants et d’exposants, confirmant ainsi son importance croissante dans le secteur automobile marocain.

Placé sous le thème «Mutation et révolution de l’écosystème de la réparation et maintenance automobile au Maroc», cet événement impulsé par le  Groupement Interprofessionnel de l’Automobile au Maroc (GIPAM), a été l’occasion pour les professionnels de mettre en avant les avancées technologiques et les innovations dans le secteur de la réparation et de l’entretien automobile. Plus de 12 000 visiteurs sont allés à la rencontre de près de 150 exposants, dont des professionnels du secteur et des passionnés de l’automobile qui ont pu découvrir les nouveautés et tendances de l’écosystème de la pièce de rechange. «Les indicateurs de croissance relatifs à ce Salon sont très parlants», nous précise Aziz Dich. Et le Commissaire du Salon M.A.T d’ajouter : «pour la première édition de cet événement, nous disposions de 2 000 m2. La deuxième édition s’est tenue sur une superficie de 3 600 m2 carrés, et cette troisième édition atteint plus de 5 000 m2.

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Aussi, ce Salon avait à cœur de préparer les professionnels de la réparation et de la maintenance à ces évolutions. Plus de trente heures de formations et démonstrations ont été dispensées par des experts sur des thématiques liées, entres autres, aux liquides de refroidissement, à la maîtrise des innovations automobiles, à la maintenance des véhicules hybrides et électriques… Il fallait y ajouter aussi des tables rondes dont certaines thématiques se sont focalisées notamment sur l’économie circulaire, la formation pour l’Excellence de la filière automotive, la digitalisation… «Nous avons collaboré étroitement avec les exposants pour élaborer un contenu technique et technologique  de qualité et organiser des tables rondes en réponse à leurs demandes.

Cela a permis de proposer plus de 30 heures de formation et de discussions pendant cette édition», renchérit  M. Dich. Toujours est-il que la réflexion autour de la quatrième édition de ce Salon est déjà bien entamée. «Bien sûr que nous y réfléchissons déjà», affirme Aziz Dich, précisant que cette prochaine édition se profile comme un événement de plus en plus global. Elle promet d’attirer une audience encore plus diversifiée et internationale.

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Le saviez-vous ? 

Créé en 2017, le GIPAM rassemble une soixantaine d’entreprises, incluant des industriels et importateurs de pièces de rechange automobiles, des enseignes de réparation, des spécialistes des lubrifiants et liquides, ainsi que des professionnels de l’outillage et des équipements de garages. Il a pour vocation de défendre les intérêts de leur secteur d’activité. Par ailleurs, il milite pour organiser le métier de l’après-vente automobile et défendre les intérêts de ses membres.

2 questions à Mohamed El Housni, Président du GIPAM

Challenge : Quel bilan tirez-vous de cette 3e édition du Salon ? Quels ont été les retours des exposants, des participants et des visiteurs ?   
Mohamed El Housni : Nous sommes très satisfaits de cette 3e édition qui a rencontré le succès escompté avec une forte affluence de visiteurs et de professionnels du secteur de la pièce de rechange et de l’aftermarket. Nous avons constaté un réel engouement, avec des participants venus de plusieurs régions du Royaume, y compris de Dakhla. Les professionnels présents ont également tiré parti de cet événement pour enrichir leurs connaissances et compétences en participant aux tables rondes et formations que nous avons organisées avec la présence de nombreux experts. Clairement, ce salon a donc permis non seulement de créer un espace de rencontre entre les acteurs du secteur, mais aussi de contribuer au développement de l’écosystème de la pièce de rechange au Maroc. 

Challenge : Quelles actions concrètes avez-vous mises en place pour assainir le marché et lutter contre la contrefaçon dans le secteur ? Quels résultats avez-vous obtenus jusqu’à présent ?    
M.E.H. : Nous collaborons étroitement avec le ministère pour assainir notre marché et améliorer sa régulation. Il est essentiel de rappeler qu’il y a une dizaine d’années, la contrefaçon représentait plus de 35 % du marché. Aujourd’hui, nous avons réussi à réduire cette proportion de moitié, ce qui constitue une avancée significative. L’initiative du label «Salamatouna» joue un rôle clé dans ce progrès en contribuant fortement à la traçabilité des produits. Par ailleurs, le secteur évolue constamment, et il est crucial de préparer les acteurs du marché à ces transformations. La voiture de demain, qu’elle soit hybride, électrique, ou à hydrogène impose de nouvelles exigences en termes de compétences et de connaissances. Ce type de salon joue un rôle essentiel pour sensibiliser le public et les professionnels à l’importance de la formation continue, afin de suivre le rythme de ces évolutions. Enfin, nous avons la chance de pouvoir compter sur des associations comme la nôtre, qui travaillent à mettre en place des systèmes permettant au secteur de rester compétitif et d’anticiper les défis de demain. Ces efforts conjugués garantissent que le Maroc sera prêt à s’adapter aux évolutions technologiques et environnementales du marché automobile mondial.

 
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