La crise du Niger n’est pas un accident, une petite révolution de plais, comme une certaine presse française nous la décrit. Si intervention de la CEDEAO il y a, il n’a y pas de risque militaire, parce que les 2500 soldats de la CEDEAO pourront mettre à genoux l’armée nigérienne. Voilà un pays qui a l’uranium, l’or et le pétrole (à faible quantité il est vrai) mais incapable d’avoir une armée, alors qu’il est la cible du terrorisme, et qu’il est classé parmi les pays les plus pauvres d’Afrique. Il est sous la tutelle française et il n’a pas d’armée, parce que Paris ne veut pas.
En fait, l’opération Barkane est juste un naufrage. Bien avant c’est l’intervention au Mali, l’opération serval, qui a engendré le terrorisme à grande échelle au Sahel et les services marocains avaient alerté sur ce danger à l’époque.
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L’opération Barkane c’est le G5, cinq pays africains : le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Sénégal et la Mauritanie qui devaient collaborer, avec le soutien et sous la direction de la France à combattre le terrorisme. Trois viennent de se retirer, pourquoi ?
La France avait promis qu’avec Barkane elle ramènerait la sécurité mais aussi qu’elle soutiendrait la démocratie le développement, les services publics, la bonne gouvernance.
Elle a menti, continué à payer l’uranium du Niger 40% moins cher que les cours internationaux, à soutenir les démocratures des régimes corrompus. Rien n’a été fait.
La France a perdu 53 soldats en dix ans au Sahel contre des centaines de milliers de civiles, c’est cela qui anime le sentiment anti-français, pas l’action de la Russie qui existe.
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Macron n’a pas su changer de logiciel, a continué de croire que ces pays ne sont que des suzerains à sa merci, il se permettait même de convoquer des chefs d’Etat, cette ère est finie et malheureusement pour le pire.
Pendant ce temps, les terroristes se sont renforcés ; ils ont l’appui des nomades, des trafiquants et parfois même des populations. Ils menacent l’Afrique du Nord et l’Europe.
Merci la France !
